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Titre
:
G.I. Joe : Le réveil du cobra
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
10/01/2010
Cette critique a été
visitée
224 fois.
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Editeur : Paramount Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 10/12/2009 Durée du film : 120 minutes
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Résumé :
Du désert égyptien aux profondeurs des glaciers en passant par Paris, l’équipe des G.I. Joe utilise des équipements militaires de dernière génération pour lutter contre Destro, un trafiquant d’armes corrompu… Si l’équipe des G.I. Joe échoue dans sa mission, Destro et sa mystérieuse organisation, Cobra, pourront plonger le monde dans le chaos...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Après le spectaculairement vide transformers 2, on ne se faisait pas beaucoup d'illusion sur ce G.I. Joe, et bien pour le coup, c'est plutôt une bonne surprise compte tenu des espérances que l'on pouvait avoir d'un tel projet. Stephen Sommers s'est fixé deux objectifs, l'action et bannir les temps morts, et on reconnaît qu'il les atteint sans problème. L'équipe d'élite des G.I. Joe voit gonfler ses effectifs avec deux recrues de choix, les deux survivants d'un convoi transportant des armes redoutables et permet par la même occasion de découvrir cette armée de l'ombre ayant quelques longueurs d'avance sur les forces conventionnelles. On fait assez rapidement le tour des personnages, l'épaisseur psychologique de nos héros est aussi volumineuse qu'un timbre poste, pour nous concentrer sur ces armes dévastatrices qu'on voit passer d'un camp à l'autre aussi rapidement qu'un échange au tennis.
L'arme utilisée, les nano robots, n'est pas sans rappelée celle déjà utilisée dans "Le jour où la terra s'arrêta", l'occasion de voir sa puissance dévastatrice nous est donnée avec la vision apocalyptique de la destruction de la Tour Eiffel.
Les scènes d'action s'enchaînent vraiment sans temps mort, on frise même parfois l'overdose, et le réalisateur prend visiblement un malin plaisir à détruire Paris, la scène du Hummer permettant même de battre le record de voitures détruites.
Le scénario puéril, il faut bien l'appeler comme ça, se permet quelques retournements de situation, mais l'avalanche d'images et d'actions proposées reste bien la priorité et la seule réussite de l'entreprise.
Côté casting, on joue forcément vu le public visé dans l'esthétique, Sienna Miller et Rachel Nichols cadrent parfaitement dans les côtes Bimbo, Channing Tatum derrière son sourire cajoleur est bien meilleur bagarreur qu'acteur, Dennis Quaid joue les guest stars de luxe sans peser bien lourd dans la balance. Brendan Fraser s'offre un caméo pour remercier son réalisateur des momies, idem pour Arnold Vosloo, c'est finalement Marlon Wayans qui joue au Will Smith en amenant pas mal d'humour et ne se prenant pas au sérieux.
G.I. Joe en choisissant d'être perçu au troisième degré assure le spectacle grâce à des effets spéciaux spectaculaires soutenu par un rythme d'enfer dont Michael Bay devrait quelque peu s'en inspirer.
Un divertissement cérébralement végétatif, mais visuellement impressionnant.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(3/3) |
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Avis
sur le son : |
(3/3) |
C’est un feu d’artifice pour la palette colorimétrique, un contraste bien soutenu, des contours nets et une compression discrète assurent le spectacle, une très belle copie.
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A la hauteur de l’image et même plus, c’est un véritable tourbillon sonore auquel on a droit, le home cinéma est à la fête, le caisson joue les maîtres d’orchestre pour le plus grand malheur de nos voisins.
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0/1) |
On retrouve les commentaires du réalisateur et du producteur, "La théorie du big bang" (29'34) est une gigantesque avalanche de complaisances, super, extraordinaire, tout le monde il est beau et gentil, des sourires par brouettes, à force ça agace un peu. On retiendra juste le nombre impressionnant de décors, et une scène durant 8 secondes qui demandera un an de réalisation, hormis quelques explications intéressantes concernant les effets, les acteurs n'ont vraiment aucune consistance, du reste Dennis Quaid ne s'est pas prêté au jeu. "Action Next-Gen" (21'08) se consacre uniquement aux effets spéciaux, le sujet se regarde avec beaucoup de plaisir même si certaines scènes sont redondantes avec le making of
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Une jaquette sans aucune imagination, avec un tel sujet il y avait pourtant de la place. Paramount une fois de plus se passe de sérigraphie, le packaging n'est visiblement pas son soucis, privilégiant visiblement le payeur au collectionneur.
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