CRITIQUE DVD

Après un premier épisode qui ne m'avait franchement pas emballé, mes espoirs étaient sacrément revus à la baisse pour cette suite afin de modérer une nouvelle déception.
C'est Carlos Saldanha qui se colle à la réalisation, remplaçant Chris Wedge, mais déjà présent dans le premier épisode et ayant co-réalisé robots, l'univers de la 3D ne lui est pas étranger. On retrouve les frasques de ce cher Scrat, l'écureuil, seul personnage ayant réussi à me faire sourire dans le numéro 1, il est toujours l'élément moteur des catastrophes que subissent le reste du monde animal. Sa quête du gland est le point de départ d'une sacré fissure dans la banquise et de nouvelles aventures pour Manny, Sid et Diego. Pour ce second épisode, il n'y a pas de place pour les humains et c'est finalement une bonne chose, pour une fois ce n'est pas l'homme qui devra endosser ce réchauffement climatique. Le film baigne toujours dans les bons sentiments, quelques messages visent nos jeunes bambins, Sid nous casse toujours autant les oreilles aidé en plus par ces opossums, mais certains ingrédients comme le rythme et le suspens parviennent à maintenir la trame à flot.
La superstar du film reste une nouvelle fois Scrat, on passe avec lui du sourire aux rires aux éclats, son entrée au paradis des glands est un grand moment d'humour et donne lieu à un sacré fou rire.
Je reste toujours tiède au doublage français de Vincent Cassel et Gérard Lanvin qui restent bien meilleurs acteurs que doubleurs, on est loin des voix de Claude Bertrand et René Arrieu.
Au final cette fonte de glacier est synonyme d'un réchauffement avec les personnages qui faute de nous emballer, nous les rend malgré tout sympathiques.

Il n'y a pas grand chose à dire, c'est un régal visuel, la 3D n'y est pas pour rien, seul petit regret le Format 1.85.

Techniquement irréprochable, la VF égale sans soucis la VO dans son dynamisme et la précision du mixage, le home-cinéma est à la fête et rugit de plaisir avec la fonte de ce glacier.

On nous propose un double commentaire, le premier avec le réalisateur et le second avec l'équipe du film. Cerise sur le gateau, nous avons droit à une aventure de Scrat "Il était une noix" (6'51), ce dernier découvre une machine à remonter le temps qui nous vaut 3 gags à la seconde, une petite merveille. Pour terminer les suppléments un super quiz sur le film et bande annonce.

La jaquette a le bon goût de mettre en avant Scrat, élément moteur de la trame et surtout du rire. La sérigraphie avantage toujours l'écureuil, les personnages sont dans une situation plutôt instable, La définition sans être exceptionnelle reste néanmoins bonne, on aurait aimé les logos placés dans un endroit plus neutre, les mentions légales restent assez discrètes.
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