CRITIQUE DVD

Certaines personnes cherchent les emmerdements au maximum, Leon Kaufman (le beau gosse de Very Bad Trip) est l’un de ceux-là.
Photographe et végétarien, il essaye de se faire connaître en recherchant le scoop par des photos chocs et c’est alors que dans le dernier métro sombre, il fait la rencontre d’un tueur à la masse.
Dès lors, il perd tout sens commun, il veut faire son justicier seul et photographier en douce, les méfaits de ce tueur au regard froid et sanguinaire, il est tellement stupide ou inconscient (au choix) qu’il ne se cache pas pour le prendre en photo (ou alors très peu) autant lui demander un autographe. Il a l’air d’aimer le SM, puisqu’il en redemande encore et encore, il s’en sort par miracle mais c’est plus fort que lui, il veut retourner lui passer le bonjour au lieu de rester avec sa fiancée, très charmante au demeurant.
Le duel final d’une trentaine de minute pour venir à bout du gros méchant c’est un peu longuet, de plus, ses meurtres sont assez linéaires (gros coup de masse). Mais alors le pire c’est que ce tueur n’est aucunement charismatique, ne parle pas une seule fois et ne suscite même pas le moindre intérêt, inexpressif et raté.
Bref ce film qui démarre comme un thriller avec un sujet prometteur mais pas forcément révolutionnaire, part très vite en vrille et dans le n’importe quoi, la fin, c’est du hors-sujet total et le film est ennuyeux, foutraque, décevant et très creux.

Le film est également desservi par son trop fort esthétisme, les effets visuels épileptiques agacent un peu car on ne voit quasiment rien et les meurtres paraissent aseptisés, tellement que l’esthétisme prend le pas sur le reste, on se croirait dans du Zatoichi avec les belles fontaines de sang qui sortent de la gorge des victimes.
L’image est correcte, ça se passe à 99 % dans la nuit, un peu dépressif ce film.

On entend bien les prouitchs des victimes, les dialogues sont légèrement en retrait par rapport au reste, du 5.1 dans les deux langues.

Au lancement du disque nous avons 5 bandes-annonces avant le menu représentant un tunnel de métro.
Concernant les bonus, le nécessaire y est :
- Le commentaire audio de Clive Barker et du réalisateur Ryhuei Kitamura
- Clive Barker : l’homme derrière le mythe (VOSTF, 15 min) : L’écrivain se confie, l’auteur du livre qui a inspiré le film.
- Autopsie d’un massacre (VOSTF, 9 min) : Le making-of
- Les outils du tueur (VOSTF, 5 min) : Ils reviennent sur les objets comme la masse.
- Internet
- 7 Bandes-annonces (VF/VOSTF)

Boîtier amaray noir avec la jaquette représentant la silhouette du tueur, derrière une vitre de métro.
Le disque est entièrement sérigraphié et est soigné comment souvent chez l’éditeur. On y voit un cadavre allongé sur le sol.
Un sur-étui complète le tout.

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