Corentin Julius et Alexandre Castagnetti nous proposent au travers de ce zonard de Titoff, une version upgradée du patchwork de "viens chez moi j'habite chez une copine" et "marche à l'ombre".
On suit les petits larcins de ce Paul en mal de remord qui va pourrir la vie d'un musicien naïf. Les vases communicants vont vite mettre Alexandre dans une situation précaire, l'occasion de voir quelques situations cocasses.
Ce divertissement sans prétention confirme un Frédéric Diefenthal abonné au rôle de chevalier blanc au blason frappé du pigeon, on ne serait pas contre quelques prises de risque, malgré tout il conserve notre capital sympathie, quand à Titoff, on le sent plutôt à l'aise dans le rôle de looser sans vergogne.
Les bonnes vieilles ficelles du tandem improbable sont de nouveau mises à contribution, sans atteindre des sommets d'humour on suit les aventures de ces deux paumés sans aucun ennui, ce qui n'est déjà pas si mal.
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