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Titre
:
Démineurs
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
13/03/2010
Cette critique a été
visitée
586 fois.
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Editeur : M6 Vidéo Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 24/02/2010 Durée du film : 126 minutes
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Résumé :
Bagdad, de nous jours. Le sergent-chef James, spécialiste du déminage en zone de combat, prend la tête d’une unité d’hommes ultra-entraînés au désamorçage d’explosifs. Mais ses méthodes surprennent deux de ses soldats, lorsqu’il les précipite dans un jeu mortel de guerilla urbaine, sans se soucier de leur sécurité. James se comporte comme si la mort ne lui faisait pas peur. La ville plonge dans le chaos. Ses subordonnés tentent de raisonner James, grisé par le danger. Sa vraie nature se révèle alors, et ses hommes en seront marqués à jamais...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Les conflits armés du 20ème siècle ont été la source d'inspiration d'innombrables grands films, l'irak ne déroge pas à la règle, ce "démineurs" fraîchement auréolé de 6 oscars marque déjà, hélas, le début d'un édifice supplémentaire emprunt de la folie humaine.
Le long et minutieux prologue de désamorçage permet de situer les conditions qu'endurent ces fameux démineurs en Irak. Le danger ne vient pas seulement de la charge à neutraliser, chaque badaud est potentiellement un ennemi susceptible d'activer la bombe, avant de pouvoir maîtriser l'explosif, il faut donc savoir maîtriser ses nerfs. Et le moins que l'on puisse dire est que Kathryn Bigelow va sacrément jouer avec les nôtres, sa mise en scène sèche n'a qu'un seul but, maintenir une tension constante pour les 120 minutes de projection, une mission hautement réussie.
L'arrivée du sergent James décode rapidement ces quelques mots furtifs du début de film, "la guerre est une drogue". Cet homme prend des shoots maousses à chaque fil coupé, c’est son trip, l’adrénaline vaut toutes les drogues dans ce bas monde et sa consommation frise à chaque fois l’overdose.
Paradoxalement la scène la plus forte ne concerne pas un désamorçage, mais un accrochage en plein désert entre sniper, une scène magistralement mise en scène et d’une intensité inouïe. Le choix d’éviter de trop s’immiscer au coeur des irakiens peut frustrer mais n’est pas anodin. Il s’agit ici de montrer cet indicible rapport de l’homme et la violence mais également de démontrer toute l’absurdité d’une nation véhiculant la surconsommation au travers de ce rayon interminable de céréales, cette nation qui envoie sa jeunesse à la mort pour conserver ce soi disant privilège.
Démineurs avec son réalisme, sa force et sa tension nous amènent une réaction saine pour ce très grand film : la nausée !
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(3/3) |
Katthryn Bigelow pour plus de réalisme et de mouvement cède à la mode actuelle, caméra sur l'épaule. L'image présente un léger grain collant sans doute à la volonté de la réalisatrice, l'immersion dans ce sable omniprésent est plus facile, on apprécie également des contours d'une belle précision.
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Les oscars du meilleur son et meilleur montage sonore sont loin d'être usurpés, il est évident que pour l'apprécier pleinement mieux vaut être équipé d'un home-cinéma. La première explosion souligne le redoutable mixage auquel on a droit, les fragments vous passent au dessus de la tête avec une sacrée précision finissant leurs courses dans les surrounds bien présents. L'accrochage dans le désert permet également de tracer le sillon des balles dans nos différentes enceintes, un tel résultat sans piste DTS est vraiment impressionnant, la VF nous offre un sacré dynamisme, un top sonore !
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(0.5/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
Énorme déception, nous n'avons droit qu'à une longue bande annonce se vantant d'être un making-of, nous suivons pendant un peu moins de 12 minutes un flot ininterrompu de complaisance et de cirages de pompes égrenés par quelques extraits et pour terminer la vrai bande-annonce.
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L’étui et la jaquette jouent à fond la carte du spectaculaire, dommage car l’affiche américaine était plus subtile avec son timer. La sérigraphie garde la même ligne conductrice, visiblement l’éditeur préfère la forme que le fond.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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