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CRITIQUE DVD


CLOVERFIELD




Titre : Cloverfield

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 21/03/2010

Cette critique a été visitée 95 fois. Aide

 

Editeur : Paramount
Année de sortie au cinéma : 2008
Date de sortie du DVD : 08/08/2008
Durée du film : 90 minutes


Résumé : New York. Une quarantaine de ses amis et relations ont organisé chez Rob une fête en l’honneur de son départ pour le Japon. Parmi eux, Hub, vidéaste d’un soir, chargé d’immortaliser l’événement. La “party” bat son plein lorsqu’une violente secousse ébranle soudain l’immeuble. Les invités se précipitent dans la rue où une foule inquiète s’est rassemblée en quelques instants. Une ombre immense se profile dans le ciel, un grondement sourd se fait entendre… et la tête de la statue de la Liberté s’effondre brutalement sur la chaussée. L’attaque du siècle vient de commencer. Au petit matin, Manhattan ne sera plus qu’un champ de ruines...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8.5/10)

C'est porté par son style "documentaire" pris sur le vif en caméra subjective que ce "Cloverfield" vient nous offrir un film de "monstre" inhabituel, complètement immersif et impressionnant de réalisme.
Le script va suivre la fuite de quelques individus suite à l'attaque de Manhattan par un gigantesque monstre détruisant tout sur son passage.
D'entrée le métrage va adopter son style particulier, certes pas forcément original depuis "Cannibal holocaust" et "Le projet Blair Witch" mais plongeant directement le spectateur au cœur de l'intrigue, pour nous présenter Jason et Lily, deux des personnages principaux s'amusant donc à se filmer avec un caméscope chez eux avant de se rendre à une soirée organisée pour le départ au Japon du frère de Jason, Rob, lançant ainsi une première partie d'exposition qui permettra aussi bien de faire connaissance avec les différents protagonistes que de faciliter l'identification évidemment recherchée. En effet, malgré son aspect parfois quelque peu laborieuse l'entame du film parviendra à intriguer grâce à la relation ambiguë entretenue par Rob et la délicieuse Beth, relation qui nous sera peu à peu dévoilée, mais cette phase d'exposition sera également souriante par la bêtise et les états d'âme du caméraman n'osant pas par exemple approcher une demoiselle lui plaisant et allant peu de temps après colporter un secret à son entourage. C'est donc au milieu de cette ambiance plutôt "bon enfant" que le métrage va basculer d'un coup, par un effet de surprise réussi, pour déclencher le chaos autour des protagonistes qui ne vont pas bien comprendre ce qui leur arrive, croyant au départ à un tremblement de terre. C'est alors que l'aspect foncièrement réaliste va réellement accentuer l'impact du métrage, d'abord par les réactions bien naturelles des personnages (allumer la télévision pour être informé, puis chercher à en voir plus en montant sur le toit de leur immeuble) pour après leur faire vivre un enfer digne de celui vécu par les américains lors d'un certain 11 septembre, sans que la menace ne soit alors clairement identifiée.
Car le réalisateur aura aussi l'intelligence de cacher sa créature au départ pour ne nous la dévoiler que furtivement lors de rapides mouvements de caméra intrigants mais terriblement frustrants, privilégiant de fait des péripéties impliquant les protagonistes qui vont devoir fuir avec la masse des habitants de Manhattan, avant que Rob ne reçoive un appel de détresse de Beth le poussant, aveuglé qu'il sera par amour, à chercher à rejoindre la demoiselle au péril de sa vie, entraînant avec lui le caméraman et deux des survivants.
Même si l'intrigue privilégiera largement l'action, avec de nombreuses séquences carrément étonnantes (lorsque les personnages se retrouveront en première ligne du combat entre l'armée et la créature, par exemple), elle se permettra également quelques plages de répit (le métro) recentrant l'intérêt sur l'état d'esprit et les sentiments des protagonistes, mais ce ne sera que pour mieux rebondir par la suite et recommencer à assurer le spectacle.
Mais hélas, si le réalisateur osera beaucoup de choses, comme s'attaquer frontalement aux événements du 11 septembre en reproduisant carrément l'effondrement d'un gratte-ciel et le nuage de poussière qui en découlera ou encore décapiter le symbole de l'Amérique avec la tête de la statue de la Liberté qui viendra finir sa course en pleine rue, l'intrigue restera quand même largement floue sur l'origine de ce gigantesque monstre qui sortira de nulle part pour se décider à venir embêter les américains et placera certains choix narratifs hasardeux flirtant même avec l'incohérence. Mais cela n'empêchera pas le métrage de remplir son rôle de véritable "montagne russe" où le spectateur en prendra plein les yeux et les oreilles au cours de séquences bluffantes et magistralement orchestrées (le survol du monstre en hélicoptère) jusqu'au final certes anticipable depuis le début mais au ressort dramatique fort.
La créature, soigneusement gardée à l'abri des regards indiscrets lors de la promotion du film, aura un physique véritablement impressionnant en arrivant à paraître originale, se démarquant ainsi de "Godzilla" et des différents monstres gigantesques déjà vus jusque là et sa présentation à l'écran ne la rendra que plus impactante et redoutable.
L'interprétation servira efficacement le métrage pour rester crédible de bout en bout avec un jeu des acteurs forçant le respect par son naturalisme parfaitement crédible. La mise en scène du réalisateur participera également à la réussite globale du film en respectant ce qu'un vidéaste amateur aurait pu tourner en de telles circonstances. Les effets spéciaux seront quand même la grande force du film, aussi bien pour l'animation de la créature que pour les multiples dégâts causés à Manhattan qui demeureront réalistes malgré l'usage du numérique qui restera invisible.
Donc, ce "Cloverfield" assurera un spectacle immersif fort et prodigieux pour entraîner son spectateur dans un chaos virevoltant, viscéral minutieusement retranscrit !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est bien entendu tremblotante et granuleuse, mais cela sera voulu et ne fera que rendre l'ensemble encore plus crédible.


La bande-son est convaincante, toute en bruitage, avec heureusement une absence de partition musicale.


Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un bon graphisme. Les bonus proposent quelques scènes coupés par forcément significatives, deux fins alternatives sans grand intérêt, un making-of assez instructif mais au ton promotionnel récurent, un documentaire plus intéressant sur la conception des effets visuels du film, un autre axé sur la créature, un bêtisier souriant et quelques bonus cachés assez inutiles, comme ces reportages télévisuels sur cette plate-forme japonaise.

L'affiche a un impact évident, tandis que le verso est complet mais guère généreux en clichés du film. Le disque ne propose pas de vraie sérigraphie pour se contenter de reprendre le titre sur un fond gris.



Note finale :

  (15.5/20)


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