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CRITIQUE DVD


LA CITE DE LA VIOLENCE




Titre : La cité de la violence

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 21/03/2010

Cette critique a été visitée 85 fois. Aide

 

Editeur : Editeur non référencé
Année de sortie au cinéma : 1970
Date de sortie du DVD : 08/01/2004
Durée du film : 100 minutes


Résumé : Jeff Heston est un tueur à gages qui ne rate jamais son coup. Un jour, tandis qu'il se promène en voiture avec sa compagne Vanessa, il est poursuivi par un groupe de bandits. Blessé, Jeff se retrouve en prison. A sa sortie, il n'a qu'une idée en tête, se venger du gang et retrouver Vanessa...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Réalisé par Sergio Sollima, ce "La cité de la violence" proposera un rôle taillé sur mesure pour Charles Bronson au sein d'une intrigue ayant le mérite de tenir en haleine le spectateur avec ses retournements de situations et ses ambiguïtés largement exploitées jusqu'au final remarquable, tout en ne lésinant pas sur l'action pure qui laissera pourtant une place prépondérante à la psychologie des différents protagonistes.
Le script va laisser un tueur à gages doublé par un de ses employeurs se venger de ce dernier pour se retrouver au centre d'une machination retorse.
Après une première séquence sensuelle avançant un homme et sa compagne allongée à moitié nue sur un bateau en plein milieu d'une mer chaude, le métrage va instantanément lancer son action puisque nous retrouverons ces deux protagonistes à bord d'une voiture conduite par l'homme qui va rapidement se rendre compte qu'ils sont suivis pour évidemment tenter de semer ses poursuivants, déclenchant ainsi une course-poursuite mouvementée, énergique et rondement menée par le réalisateur en multipliant les péripéties et les accrochages. Mais finalement, après avoir déposé sa compagne, l'homme, qui pensait trouver son salut avec l'arrivée d'un certain Coogan va au contraire se faire tirer dessus par le nouvel arrivant, tandis que les poursuivants, certainement de mèche avec ce Coogan, vont tenter de finir le travail pour une fusillade qui les laissera sur le carreau.
Au-delà de cette action bondissante et largement impliquante, cette entame surprendra par une complète absence de dialogues qui remettra de fait la présentation des personnages à plus tard.
Et la suite de l'intrigue s'en chargera justement pour nous renseigner sur l'homme blessé, prénommé Jeff dont la profession de tueur à gages était cachée à sa compagne Vanessa, tous deux passant des vacances dans les Antilles. Mais alors que Jeff va purger une peine de deux ans de prison (donnant l'opportunité au réalisateur de nous prouver sa dureté avec cette scène tendue de l'araignée), les rouages de l'intrigue vont pouvoir se mettre en place pour revenir aussi bien sur les liens unissant Jeff à ce Coogan, un pilote de course ayant employé Jeff, que sur la façon dont Vanessa a doublée Jeff puisqu'elle est partie le jour de la fusillade avec Coogan. Le métrage en profitera également pour mettre rapidement en scène Steve, un avocat ami de Jeff qui va s'arranger pour réduire sa peine au maximum.
Une fois libéré, Jeff va retourner à la Nouvelle-Orléans où il sera accueilli par des membres de "l'Organisation" lui proposant déjà un nouveau travail (que Jeff va refuser) puis par Killain, un véritable ami gangster qui va se voir chargé de retrouver la trace de Coogan et de vanessa.
Coogan sera facile à pister puisque qu'en temps que pilote de course réputé, il ne passera pas inaperçu, ce qui permettra à Jeff de préparer sa vengeance qu'il exécutera au cours d'une course automobile, en tirant pour éclater un pneu du véhicule de Coogan qui finira sa course dans le décor et explosera.
Sergio Sollima donnera une importance certaine à cette phase de vengeance froide qui sera suivie avec minutie pour détailler les préparatifs de Jeff et ainsi nous prouver son professionnalisme à toute épreuve, mais hélas l'intrigue sera bien plus elliptique sur la façon dont Jeff va retrouver la trace de Vanessa.
Mais au lieu de se venger d'elle aussi, Jeff, qui aura conservé des sentiments pour la jeune femme, va lui pardonner malgré son désir de violence (symbolisé par cette tentative de viol avortée), avant de se retrouver face à "l'Organisation" qui va le faire chanter, tandis que dans la seconde partie du métrage une machination imprévue va se mettre en place pour piéger un Jeff pris entre ses sentiments et la tournure plus que délicate que va prendre sa situation.
Si cette seconde partie verra le rythme du métrage (jusque-là relevé) baisser en intensité, ce sera pour bien laisser le spectateur s'imprégner des doutes et des sentiments contradictoires ressentis par Jeff qui aura déjà auparavant connu des incertitudes aussi bien sur sa carrière de tueur à gages que sur la fidélité de ses soi-disant amis, alors que le final va nous réserver bien des surprises avant de laisser une dernière séquence mémorable (aussi bien dans son agencement parfait profitant de décors adaptés que pour son fond mélancolique) clore le métrage de manière efficiente et émouvante.
L'intrigue s'intéressera tout au long de ses situations à cette étrange relation qui va unir Jeff et Vanessa dans un mélange de haine et d'amour qui va maintenir une pression constante avec des réactions de Jeff toujours et jusqu'au bout imprévisibles même quand les événements vont tourner courts pour laisser cette machination intelligemment avancée se mettre en place et déstabiliser Jeff. Mais pour autant, l'action pure sera bien présente, avec déjà cette introduction folle et débridée et si les choses sembleront parfois se calmer, ce sera pour mettre en avant une ambiance trouble et refermer les piège sur des protagonistes rivalisant d'ambition et de machiavélisme qui vont graviter autour de Jeff.
L'interprétation est convaincante, portée par un Charles Bronson dans son élément pour un rôle d'anti-héros guère loquace dont il a le secret, mais ici ses sentiments transparaîtront heureusement pour donner de l'ampleur au métrage. Face à lui on retrouvera celle qui fût sa compagne, Jill Ireland, pour une prestation ici assez consistante contrairement à certaines de ses autres apparitions à l'écran, tout en offrant un brin d'érotisme au métrage. Ce sera également un plaisir de voir à l'œuvre Telly Savalas et Michel Constantin, tous deux à l'aise pour camper leurs personnages respectifs. La mise en scène de Sergio Sollima est efficace, dynamique lorsqu'il el faudra et parviendra sans mal à donner de l'envergure à ses séquences, en s'aidant parfaitement des décors naturels de la Nouvelle-Orléans et ses bayous.
Donc, ce "La cité de la violence" parviendra grâce à son intrigue ingénieuse, son interprétation remarquable et grâce au talent de son réalisateur à captiver son spectateur sur la longueur, tout en mettant en avant un aspect psychologique impliquant parfaitement maîtrisé !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image ne connaît pas de défaut notable.

La bande-son est convaincante, avec une excellente partition musicale d'Ennio Morricone.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un graphisme classique mais aucun bonus pour prolonger la vision du métrage.

L'affiche est quand même basique et guère inspirée, tandis que le verso est complet et classique. Le disque reprendra l'affiche de manière convaincante, avec des logos bien discrets et des mentions presque invisibles.


Note finale :

  (13.5/20)


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