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CRITIQUE DVD


HELL RIDE - AUTRE EDITION




Titre : Hell ride - Autre édition

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 05/04/2010

Cette critique a été visitée 131 fois. Aide

 

Editeur : Editeur non référencé
Année de sortie au cinéma : 2008
Date de sortie du DVD : 04/06/2009
Durée du film : 80 minutes


Résumé : Flingues à la main, gros cylindres et bombes atomiques entre les jambes, Pistoléro et ses grandes gueules cassées de potes n'ont qu'un seul but : écumer les terres sauvages d'Amérique pour venger la douce du big boss, brûlée vive par le gang de motards des 666. Une seule façon d'y parvenir : suivre la route qui mène droit en enfer...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

Pensé et vendu comme un hommage aux films de "bikers" des seventies, ce "Hell ride" n'offrira hélas qu'un bilan mitigé, bien aidé par un casting royal et des dialogues croustillants, mais hélas le rythme sera parfois défaillant et l'intrigue demeurera aussi superficielle qu'illisible.
Le script va suivre la vengeance d'un biker accompagné par sa bande contre ceux ayant tué des années auparavant sa compagne.
D'entrée le métrage va imposer son style alambiqué pour présenter son personnage principal, "Pistolero", un biker que nous allons découvrir allongé sur le sol, une flèche plantée dans le ventre, tandis qu'une jeune femme aussi sexy qu'agressive va tourner autour de lui, laissant un court flash-back revenir sur les origines de "Pistolero", pour ensuite refaire un bond dans le temps mais cette fois-ci quelques temps auparavant pour enfin véritablement lancer la présentation des différents protagonistes, les membres du gang des "Victors" avec leur chef "Pistolero", son ami de toujours le "Dandy" et "Comanche", laissant les autres motards dans l'ombre de ce trio qui suivra le métrage sur la durée.
Très vite, après quelques scènes de dialogue toujours amusantes avec des expressions "fleuries", le métrage va lancer son intrigue avec cette vengeance séculaire poussant "Pistolero" et en vouloir à un autre gang, les "six six six", dont les meurtriers de sa compagne égorgée et brûlée vive en 1976, seraient issus. Mais pour l'heure, ce sera un autre de ses amis lui aussi tué de la même manière qu'ils vont enterrer avant commencer une série de règlements de comptes pour être ensuite informés de la reconstruction du gang des "six six six" avec à leur tête Vinnie Wings, ceux-ci se mettant en tête de réduire à néant les "Victors", ce qui impliquera des trahisons et des pactes sournois.
Mais hélas l'intrigue va très vite devenir un prétexte pour aligner une succession de séquences parfois sans lien réel entre elles, paraissant ainsi uniquement servir à caser les idées du réalisateur Larry Bishop et de son producteur Quentin Tarantino qui vont heureusement se vautrer dans une volonté graphique bercée par un érotisme resplendissant, quelques scènes d'action "too much" et toujours par des dialogues jouant ouvertement avec les mots pour parvenir à faire sourire très régulièrement.
En effet, le métrage laissera les bikers s'amuser souvent avec des demoiselles qui évolueront en tenues très légères dans différents bars squattés par les protagonistes, nous offrant même au passage une séance de catch dans l'huile ou qui viendront carrément émoustiller ces bikers ne demandant que cela. Par contre, l'action promise ne répondra qu'en partie à nos attentes, avec bien entendu des bagarres plus que volontaires et quelques exécutions sommaires sanglantes, en plus des obligatoires plans routiers sur ces motards chevauchant leurs bécanes, mais hélas, ce sera tout, excluant toute poursuite spectaculaire et toute originalité pour toujours revenir vers des séquences de dialogues qui finiront quand même par devenir envahissantes et presque redondantes.
Pour contrebalancer cette intrigue elliptique, découpée par de nombreux retours en arrière qui finiront par lasser et qui ne parviendra jamais à captiver par elle-même, le métrage pourra compter sur ses personnages pour séduire et impliquer un minimum le spectateur, avec toute une galerie de bikers hauts en couleurs, très attachants même pour certains (le "Dandy" en tête) et qui porteront littéralement l'ensemble sur leurs épaules avec des "gueules" impayables et l'expression d'une certaine amitié virile qui fera plaisir à voir.
Et justement, l'interprétation suivra largement, puisque, outre Larry Bishop qui en plus de réaliser le métrage se donnera le rôle principal en incarnant "Pistolero", nous retrouverons avec plaisir le grand Michael Madsen jouant le "Dandy" pour un rôle tout à sa mesure, tandis que Vinnie Jones (le boucher du récent "Midnight meat train" entre autres) promènera son faciès intimidant de manière toujours impactante, et que même deux figures du genre, David Carradine et Dennis Hopper viendront jouer des seconds rôles hélas quand même sous-exploités.
La mise en scène du réalisateur calquera son style sur celui de Quentin Tanrantino, dont l'influence planera sur l'intégralité du film, aussi bien pour utiliser des effets visuels flagrants (les effets de la drogue qui se ressentira au niveau de l'image, par exemple) que dans l'agencement du découpage et des cadrages.
Les effets spéciaux sont probants pour quelques petits plans sanglants quand même graphiques (les égorgements).
Donc, ce "Hell ride" se suivra avec un certain plaisir en étant souriant dans ses dialogues, généreux pour déshabiller ses actrices aux formes affolantes et en avançant des protagonistes hauts en couleurs, mais hélas, cela se fera au service d'une intrigue dépourvu d'intérêt !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans aucun défaut visible.


La bande-son est convaincante, avec une partition musicale bien dynamique et adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés ont un bon graphisme, tandis que les bonus proposeront un making-of complet mais affichant un ton promotionnel qui se retrouvera ensuite dans la série de petits modules superficiels dédiés aussi bien aux filles du film qu'aux engins utilisés ou acteurs, laissant un journal vidéo dirigé par Michael Madsen (qui se montrera toujours aussi sympathique) et la bande-annonce du film clore ces bonus sympathiques mais trop balisés.


L'affiche fait son petit effet, tandis que le verso est complet et graphique. Les deux disques avanceront des personnages du film pour des visuels probants et guère gênés par des logos minimisés au possible et tandis que les mentions se montreront à peine visibles.


Note finale :

  (13.5/20)


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