Il y a un mystère pour nous les hommes et surtout pour moi, c’est la relation conflictuelle qu’on les filles et devrais-je dire les femmes, avec leur nez. En effet de nombreuses femmes que j’ai connu qui avaient un charme fou et qui l’ont toujours d’ailleurs, très mignonnes, adorables, avaient le syndrome de Cyrano, un complexe immense et incompréhensible, étant donné qu’à mes yeux, leurs nez étaient des plus normaux et/ou donnaient du charme.
Voici donc un petit film, très charmant passé quelque peu inaperçu, un vrai conte de fée, sur l’importance de s’accepter tel que l’on est, puisque finalement on se voit toujours plus moche que la réalité et du regard des autres.
Pénélope (la charmante Christina Ricci, même avec un groin de cochon, elle ne s’enlaidit pas) à cause d’une malédiction dont elle n’y est pour rien, naît avec à la place du pif, un groin de cochon. Du coup sa famille aristocrate et surtout sa mère, l’empêche de vivre en la séquestrant chez eux, à l’abri du regard des autres. Toutefois pour rompre le sort, elle doit épouser un aristocrate, du coup on assiste au défilé des prétendants qui se jettent par la fenêtre en la voyant (dur pour l’estime de soi).
Comme de bien entendu dans ce genre de film romantique à destination des femmes principalement (comme le démontre la phrase d’accroche sur la jaquette « Accepte-toi telle que tu es. ») on sait que tout finira bien et que Pénélope apprendra à s’aimer à sa juste valeur et que les autres iront plus loin que sa laideur encore une fois relative, car Christina Ricci reste Christina Ricci.
Un film agréable, qui rappelle par certain moment Tim Burton, un coté légèrement décalé, un univers onirique et une once d’humour. Une bonne surprise, je suis tombé sous le charme.
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