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CRITIQUE DVD


PRISONNIERE DU VICE




Titre : Prisonnière du vice

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 23/05/2010

Cette critique a été visitée 129 fois. Aide

 

Editeur : Wild Side Vidéo
Année de sortie au cinéma : 1975
Date de sortie du DVD : 02/03/2010
Durée du film : 76 minutes


Résumé : La belle et jeune Yuki décide de quitter son mari car elle ne supporte plus les perversités qu'il lui fait subir. Elle retourne dans sa ville natale où elle renoue avec quelques flirts de son adolescence. Avec l'un d'entre eux, elle s'initie aux plaisirs du sadomasochisme. elle s'y plonge avec délice, pour le meilleur et pour le pire...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Produit par la célèbre firme "Nikkatsu" et réalisé par Akira Sato, ce "Prisonnière du vice" va dépasser son statut de "roman-porno" à tendance SM au travers du regard mélancolique porté sur son personnage principal aux tourments internes étudiés de près et bénéficiant d'un montage alternant avec réussite passé et présent pour peu à peu nous dévoiler les affres du destin ayant frappé de plein fouet ce personnage fort et ambigu.
Le script va suivre les déboires d'une jeune femme retournant dans sa ville natale pour fuir un passé trouble et découvrant les plaisirs du sado-masochisme au fil de ses rencontres.
Le métrage va tout de suite mettre en avant son personnage principal, Yuki, une demoiselle valise à la main qui va commencer à revivre par bribes son passé d'il y a six ans avec une rencontre faite avec un de ses professeurs avec qui elle entretiendra les liens plus qu'intime, laissant le réalisateur déjà avancer quelques petits plans érotiques pour ce premier retour en arrière pour l"instant anodin.
Nous allons alors retrouver Yuki de retour dans sa ville natal où elle va arpenter les rues pour être témoin de l'arrestation d'une voleuse de montre par les bijoutiers spoliés, ceux-ci n'hésitant pas à brutaliser la jeune femme sans ménagement, ce qui semblera aussi bien dégoûter que fasciner Yuki, tandis que parmi la foule une vieille connaissance, Toru, va la reconnaître mais Yuki va se défiler, encore troublée par la scène de violence dont elle a été témoin. Ensuite Yuki va débarquer dans la boutique de peinture familiale tenue par son frère, surpris de la voir arriver sans prévenir, mais bien entendu ne refusera pas qu'elle s'installe dans sa chambre d'adolescente laissée en l'état de la maison familiale.
L'intrigue ainsi posée, le métrage va continuer à aligner les flash-backs, qui s'intégreront parfaitement et de manière stylisée au reste du film, pour peu à peu nous faire connaître les antécédents de Yuki et sa liaison avec ce professeur marié qui va divorcer pour pouvoir se marier avec elle, tout en n'hésitant pas nous faire partager quelques moments intimes, pour également laisser un peintre de nus artistique se mêler aux séquences se déroulant chez le frère de Yuki et ainsi assurer le quota de plans dénudés de cette première partie qui va également voir Yuki recevoir la visite de ce Toru qui va réussir à l'emmener chez lui pour tenter de la violer et être uniquement stoppé par le retour de son épouse qui va déclencher un passage gentiment hystérique et plutôt souriant.
Ce sera en repartant de chez Toru que Yuki va faire la rencontre qui va changer son destin puisqu'elle va être accostée par un homme se tenant sur le pas de sa porte et laissant apparaître derrière lui, Natsuko, une jeune femme recouverte d'une couverture qui va bientôt dévoiler son corps encordée dans un exemple typique de pratique du bondage.
Cela va troubler Yuki qui ne va pas tarder à goûter contre son gré aux plaisirs du bondage puisqu'elle va rencontrer dans un bar le peintre de nu, un maître en la matière qui va l'emmener chez lui où un de ses sbires va déshabiller de force Yuki pour l'attacher sévèrement et la violer lors d'une séquence bien dérangeante avec ce violeur répugnant et bavant même sur Yuki.
La suite de l'intrigue va permettre à Yuki de revoir Natsuko et son "maître", dévoilant ainsi une relation bien spéciale et laissant Yuki s'adonner aux plaisirs de la chair avec le "maître" pour qui cela changera des plaisirs du bondage pour des ébats plus classiques avec Yuki, tandis que son passé nous sera progressivement dévoilé pour mettre en évidence un drame plus que cruel qui aura marqué sa vie et celle de son mari et nous valant quelques révélations surprenantes et amères, ce qui donnera une dimension supplémentaire au personnage central du métrage et donnera une raison tragique à sa nostalgie et son air mélancolique, tout en expliquant de manière détournée sa fascination pour les cordes.
Ce sera justement cette découverte du passé de Yuki avec ces va-et-vient entre passé et présent qui va donner une ampleur dramatique aussi forte qu'inattendue au métrage et permettre au personnage central de s'imposer comme une victime malheureuse du destin (ce qui explosera lors de la dernière séquence du film), laissant le métrage déborder avec force et intensité de son postulat de "roman-porno".
Mais bien entendu l'ensemble comportera largement son contingent de séquences crues et érotiques qui vont magnifier l'actrice Naomi Tani (mais aussi la belle Terumi Azuma) pour mêler bondage et ébat "normaux" avec une volonté esthétique forte qui va même flirter avec l'onirisme (la dernière séquence chez le peintre notamment et sa succession de sévices) tout en se montrant parfois bien graveleux et licencieux notamment avec ce Toru, obsédé sexuel navrant.
Les personnages seront ici largement travaillés pour en plus de s'intéresser de près à Yuki nous faire partager les états d'âme de Natsuko et ses problèmes sexuels ne lui faisant apprécier que le bondage, tandis que son "maître" sera tiraillé entre les deux jeunes femmes sans être apparemment capable de lâcher Natsuko avec qui il semblera avoir une relation depuis longtemps sans pour autant jamais avoir couché avec elle. L'interprétation sera largement à la hauteur, avec une Naomi Tani impériale et resplendissante avec ses formes généreusement mises en avant, tandis que la mise en scène du réalisateur est adaptée et saura nous jouer des tours pour mêler passé et présent de façon parfaitement maîtrisée.
Donc, ce "Prisonnière du vice" s'avérera être une excellente surprise au sein d'un genre parfois galvaudé en se livrant à une passionnante étude d'un personnage tourmenté et affecté par un passé terrible, tout en se montrant prodigue en séquences sensuelles qui ne deviendront jamais vulgaires ou salaces.


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défaut notable.

La bande-son est convaincante, avec une partition musicale discrète et adaptée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus vaguement animés ont un bon graphisme, mais aucun bonus n'est disponible.

L'affiche aura un impact évident, tandis que le verso sera complet et assez graphique, le disque se contentant de reprendre le titre sur un fond rose.


Note finale :

  (13.5/20)


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