Tony gilroy nous entraine dans les méandres de l’espionnage industriel, un genre finalement peu emprunté dans le 7ème art. Un générique original, un couple charismatique, les premiers ingrédients semblent être au rendez-vous afin de nous faire passer un bon moment. Hélas, cette dualité feinte nous cache un scénario compliquant inutilement les choses au point de se détacher inexorablement de l’intrigue. Et comme si ce n’était pas suffisant, l’alchimie Julia Roberts-Clive Owen a du mal à faire prendre la mayonnaise, ce n’était pourtant pas leur première rencontre cinématographique mais leur face à face sent trop le calibrage professionnel, bref beaucoup trop sage. Julia Roberts semble à l’écran exténuée, même un maquillage outrancier a bien du mal à cacher une immense fatigue qu’elle semble ne pas vouloir feindre.
Un manque de peps, une histoire sans grand rebondissement et en plus certaines scènes qui n’en finissent plus font définitivement basculer ce thriller dans un métrage juste recommandable. « Qui manipule qui ? « , « Thriller brillamment construit« , finalement Duplicity porte bien son nom à plus d’un titre.
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