Quand Beat Takeshi passe derrière la caméra, il devient Takeshi Kitano et chacun de ses films est une véritable référence.
Avec Aniki mon Frère, il présente sa version du monde yakusa : Aniki, lieutenant d'un clan japonais s'enfuit aux Etats Unis rejoindre son frère, petit dealer de coin de rue. Ensemble et avec une bande de potes, ils vont créer un clan, animé d'un certain code d'honneur avide de gagner en puissance : tout va se compliquer lorsqu'ils s'en prennent à la maffia locale.
Kitano filme avec une extrême violence cette histoire de gangsters, mais sa violence est toujours utilisée à bon escient : on ne fait pas une omelette sans casser des oeufs...! Pour autant le film comporte une certaine lenteur, reflet de la façon de pensée et du mode de vie japonais.
De même Takeshi s'attache à décrire les rapports de différentes communautés pour nous montrer que ce qui peut rapprocher les hommes par delà leurs différences ethniques, c'est un certain sens de l'honneur et du respect de soi-même.
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