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CRITIQUE DVD


CICAK-MAN 1 & 2 / 2 DVD




Titre : Cicak-Man 1 & 2 / 2 DVD

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 09/06/2010

Cette critique a été visitée 202 fois. Aide

 

Editeur : Emylia
Année de sortie au cinéma : 2006
Date de sortie du DVD : 01/06/2010
Durée du film : 211 minutes


Résumé : Cicak-Man 1 : Hairi et Danny travaillent tous les deux pour Klon Technologies à la recherche d’antidotes pour les différents virus qui agressent les habitants de la ville de Metrofulus. Alors qu’ils travaillent sur l’éradication du virus 266, Hairi ingère accidentellement un lézard contaminé. Dès lors, il constate assez vite qu’il se met à disposer de capacités hors normes : une agilité et une force surhumaine, la capacité de ramper sur les murs ainsi qu’une langue puissante et extensible. Cicak-man le super-héros est né ! Cicak-Man 2 : Le diabolique professeur Klon est de retour, cette fois-ci pour contrôler l’approvisionnement en eau potable de la terre qu’il menace d’empoisonner selon un plan baptisé "Black Planet". Dans 72 heures, l’eau deviendra noire et polluée. Heureusement, Cicak-Man veille !
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

Cicak-Man 1 :
Nous venant de Malaisie, ce "Cicak-Man" va nous offrir un nouveau super héros bien farfelu et lorgnant évidemment du côté de "Spider-Man" au sein d’un métrage complètement déjanté qui sera bien plus porté sur la comédie que sur l’action spectaculaire (petit budget oblige !) mais pour autant le délire ambiant deviendra vite communicatif et permettra du passer un bon moment de grand n’importe quoi assumé et largement souriant pour ainsi plaire à tous avec un petit côté mûr qui s’exprimera parfois.
Le script va prendre place dans une ville futuriste où le patron d’un laboratoire spécialisé dans le recherche d’antidotes aux virus menaçant la ville va chercher à prendre le pouvoir sans se douter qu’un de ses employés, ayant avalé un lézard contaminé, va se transformer en un super-héros et s’ériger contre lui.
Après avoir replacé le métrage dans un contexte de "comic book", le métrage va tout de suite nous présenter ses deux personnages principaux, Danny, un jeune homme d’apparence normal et son ami Hairi qui lui sera complètement frappé et le sera encore plus lorsqu’il apercevra la belle Tania prenant la même rame de métro qu’eux pour se rendre à leur travail et lorsque Tania viendra vers eux, il sera dans une incapacité totale de lui parler. Cette entame du métrage avancera donc un personnage haut en couleur en la personne de ce Hairi au comportement exagéré et donc bien entendu souriant, tandis que le métrage s’amusera également grâce à cette voix-off d’un présentateur à présenter une ville où tout est payant, renforçant ainsi l’humour de ce début original.
Ensuite, nous allons suivre nos deux lascars à l’arrivée à leur travail au laboratoire Klon, gardé par des hommes en armes et dont l’accessibilité sera bien cloisonnée pour alors ne pas tarder à voir Hairi, voulant tester sur des lézards un antidote à un mystérieux virus 266 commençant à faire des ravages en ville, se retrouver à en avaler un par mégarde et sans s’en rendre compte. Nous découvrirons aussi le patron du laboratoire, un excentrique professeur Klon hystérique et toujours ricanant, même lorsqu’il se retrouvera face aux "Ginger", deux hommes à l’accoutrement identique d’un marron brillant qui victime des expériences de Klon voudront se venger avant de finalement pactiser avec lui pour un plan diabolique destiné au prendre le pouvoir de la cité.
Pendant ce temps-là Hairi et Danny vont prendre conscience de faits louches pouvant être imputés au professeur Klon et décider de mener l’enquête dans le bureau du professeur, chose qui sera facilitée par Hairi qui va par ailleurs commencer à découvrir ses nouveaux pouvoirs, consistant essentiellement à pouvoir grimper le long des murs et se tenir au plafond, sans oublier cette langue de lézard qui lui permettra d’attraper des choses, pour rapidement mettre Danny dans la confidence. L’intrigue ainsi posée avec notamment un apprentissage assez bref et une acceptation quasiment immédiate de ses nouveaux pouvoirs par Hairi, le métrage va alors nous renseigner sur le fameux plan concocté par le professeur Klon et ses deux sbires, tandis qu’aussi bien Hairi que Tania vont être chacun d e leur côté mis au courant des sombres desseins du professeur.
En effet, celui-ci aura kidnappé et cloné cinq ministres pour s’assurer une mainmise sur le pouvoir de la cité avec en plus le lancement du nouvel antidote contre le virus 266 et à la clé un programme nucléaire financé par le gouvernement. Mais Cicak-Man veillera et bien que sa tâche sera compliquée par une transformation interne (à cause du budget limité qui empêchera des effets spéciaux trop coûteux !) le poussant à ressembler dans ses postures de plus en plus à un lézard et surtout par ses impairs commis au cours de situations grandement souriantes, il va tout faire pour sauver "sa" ville et Tania, bientôt menacée à son tour, tout comme Danny au cours de rebondissements réguliers et souvent imprévisibles qui vont amener des situations cocasses mais aussi plus dramatiques (notamment lors du final qui achèvera le métrage sur une note assez aigre), tout en comportant un minimum d’action pour quelques combats mémorables avec leur agencement particulier.
Si l’intrique restera sur le fond assez classique avec ce super-héros découvrant ses pouvoirs et confronté à un méchant bien décidé à dominer son monde, le métrage vaudra surtout pour son aspect comique omniprésent et régulièrement irrésistible avec un comique de situation et également par ses personnages hauts en couleurs, complètement surjoués (le professeur Klon en tête) et foncièrement déjantés, la palme revenant dans ce domaine au deux "Ginger" et leur élocution anormale excellente, avec en plus une façon d’agir décalée incroyable et démentielles. Mais le métrage en profitera aussi pour se gausser quelque peu des super-héros traditionnels dont les actions sont saluées par la presse avec ici un Cicak-Man bien malmené malgré sa volonté de bien faire et dont les actes seront inévitablement travestis pour le faire passer pour un criminel.
On pourra ajouter à ce constat savoureux quelques idées originales et sujettes à bien des délires, avec déjà ces clones de ministres défaillants et multipliés à l‘infini pou tromper Cicak-Man lors d’une séquence démente, ou encore cette surprise lors du final qui vaudra son pesant de cacahuètes, mais le personnage central, Hairi, sera largement délectable avec sa manie de rater les actions entreprises et son caractère asocial du début du film qui contrastera pleinement avec l’assurance de son ami Danny, ce qui laissera encore des développements s’imposer pour donner une ampleur supplémentaire à l’ensemble et permettre à un penchant plus adulte de s’exprimer sans pour autant venir nuire à l’aspect divertissant global du film.
L’interprétation sera ici largement convaincante avec un surjouage volontaire exquis (mais hélas parfois un peu répétitif, surtout concernant le professeur Klon) pour assurer la partie comique du métrage tout en sachant sporadiquement retrouver une gravité lorsque cela se fera nécessaire, tandis que la mise en scène du réalisateur est dynamique pour mesurer l’ampleur du délire du film et lui donner un bon rythme tout en insistant bien sur ses effets et sur l’exubérance de certains protagonistes (les "Ginger"). Les effets spéciaux sont plutôt probants pour les cascades du film mais l’animation numérique de certaines séquences et de certains décors restera quand même visible mais sans que cela ne vienne nuire véritablement à la bonne marche du film.
Donc, ce premier "Cicak-Man" nous réservera bien des surprises ahurissantes et démentielles dans une volonté délirante assumée et contagieuse afin de vraiment faire passer un bon moment à son spectateur, amateur ou non de super-héros !

Cicak-Man 2 :
Seconde aventure du super-héros malaisien, ce "Cicak-Man 2" va agréablement prolonger l’expérience décalée du premier opus et même si l’humour sera ici moins mordant, avec notamment la quasi absence des "Ginger" remplacés par un adversaire bien moins délirant pour le Cicak-Man, le métrage se permettra quelques passages bien souriants en plus de se montrer plus spectaculaire.
Le script va laisser le professeur Klon fomenter un nouveau plan diabolique visant cette fois-ci à polluer l'eau de la ville (et du monde entier) pour pouvoir ensuite passer pour le sauveur qui aura inventé un purificateur d'eau efficace, mais se sera sans compter sur le Cicak-Man qui va se dresser contre lui.
D'entrée, le métrage va faire preuve d'une virulence plus graphique et maîtrisée dans l'action pour avancer un richissime truand, Bakar, qui, ne voulant pas céder à la pression d'un interlocuteur téléphonique va rentrer chez lui avec ses gardes du corps pour préparer ses affaires afin d e quitter le pays, non sans avoir été auparavant doublé par une bien étrange jeune femme à moto, Rrama, que nous ne tarderons pas à retrouver chez Bakar puisqu'elle va s'attaquer aux stupides gardes du corps pour une séquence de combats aussi souriante que bien agencée pour finalement laisser Bakar périr, piégé par Rrama qui en plus se sera amusée à filmer toute la scène.
Nous allons ensuite retrouver Hairi qui vivra un cauchemar surréaliste amusant nous permettant de revoir les fameux "Ginger" désormais réduits à l'état de fantômes avant que l'intrigue nous fasse découvrir le quotidien de Hairi, vivant désormais avec la mère et la sœur aveugle de Danny, Iman, sans qu'elles ne sache qu'il est en fait le Cicak-Man, tandis que Hairi n'aura pas pour autant oublié Tania, son amour du premier "Cicak-Man" devenue présentatrice à la télévision et qu'il aura l'occasion de croiser par hasard en allant chercher du travail à la station pour laquelle elle travaille, réveillant ainsi de fait sa timidité naturelle toujours aussi maladive. Et l'intrigue va aussi récupérer le professeur Klon qui, vivant caché sous terre, aura convoquer une petite assemblée de truands de toutes origines (laissant un humour légèrement surfait s'installer) pour les forcer à collaborer avec lui en investissant de l'argent dans son nouveau plan, pour les menacer en cas de refus de finir comme Bakar, puisque Rrama sera sa seconde qui l'aidera à accomplir son nouveau plan consistant à polluer l'eau de la ville pour la rendre noire et seulement alors sortir de l'anonymat dans lequel Klon est retomber pour se présenter en sauveur grâce à un purificateur d'eau confectionné avec les fonds de ses créanciers forcés.
Ce plan sournois ne va pas tarder à se mettre en place en laissant le réalisateur nous gratifier de quelques scènes comiques pour illustrer l'apparition de cette eau noire, mais évidemment Hairi ne croira pas un mot de l'allocution de Klon lorsqu'il se présentera en sauveur et au contraire il va chercher à en savoir plus, quelque peu aidé par Tania qu'il aura finalement réussi à revoir dans de bonnes conditions. Mais le danger viendra de Rrama qui ayant rencontré le Cicak-Man, va se mettre en tête de l'ajouter à son tableau de chasse, en pistant Hairi qu'elle aura démasqué pour l'attirer dans le repaire de Klon sous un prétexte mesquin mais quand même classique et presque attendu.
Si le premier "Cicak-Man" avait résolument choisis son camp en optant pour un ton humoristique omniprésent au détriment d'une action moins présente, ce second volet va quelque peu équilibrer ces deux tendances pour se montrer plus prolixe en combats qui gagneront largement en ampleur visuelle (le final notamment) et en séquences dynamiques, mais d'un autre côté l'humour se fera plus discret, le facéties calamiteuses du "Cicak-Man" toujours aussi maladroit ne vont ainsi presque plus créer de surprises souriantes, tandis que le professeur Klon aura inventé un plan moins dément et décalé qu'avec ces clones démultipliés, et surtout les irrésistibles "Ginger" qui auréolaient de leur présence le premier film ne serviront ici que de faire-valoir pour de trop courtes apparitions au détriment de cette Rrama certes plus expressive dans l'action virevoltante mais qui n'avancera qu'une personnalité de "méchante" classique et sans réelle saveur.
Mais on pourra quand même compter sur quelques passages bien divertissants pour égayer l'ensemble, comme cette visite chez une diseuse de bonne aventure qui permettra à Hairi de faire preuve de sa maladresse légendaire et quelques bonne surprises viendront émailler le métrage, aussi bien au niveau de l'humour, même si une fois encore l'effet de surprise devant ce super-héros gaffeur et largement empoté ne fonctionnera plus vraiment tout en laissant de côté les spécificités des pouvoirs hérités du lézard de Hairi, que pour l"intrigue pure qui une fois encore mettra sporadiquement en avant un aspect plus adulte pour ses différents niveaux de lecture, devenant même brièvement émouvant en faisant preuve d'une apparente cruauté qui tranchera avec le conteste du métrage.
Les personnages resteront bien travaillés pour avancer un Hairi souriant mais quelque part plus adulte et parfois presque sûr de lui dans l'action (comme lorsqu'il traquera deux braqueurs de banque), tandis que la belle Tania avec sa volonté de découvrir qui se cache derrière le masque du "Cicak-Man" offrira un protagoniste bien convenu et quelque peu sous-exploité au profit de la frêle Iman qui sera dans son handicap plus percutante pour alimenter l'humour, au même titre qu'un professeur Klon moins délirant qu'auparavant, mais par contre encore plus dangereux, achevant aisni d'affirmer la nouvelle orientation prise par cette seconde aventure du "Cicak-Man".
L'interprétation est largement convaincante, portée par Saiful Apek qui en fera certes moins dans un surjouage ici plus discret pour laisser els autres acteurs paraître également plus sérieux, tandis que la mise en scène du réalisateur restera largement dynamique pour donner un meilleur rythme à l'ensemble tout en ne négligeant par des effets et des cadrages audacieux et originaux. Les effets spéciaux sont plutôt probants pour avancer les cascades et autres combats du film, mais comme pour le premier "Cicak-Man", les inserts numériques qui envahiront même certains plans demeureront souvent bien visibles et trancheront avec les prises de vues réelles en ayant du mal à fonder un ensemble harmonieux, mais cela ne viendra pas pour autant gâcher les passages concernés.
Donc, ce "Cicak-Man 2" se suivra facilement et même avec un certain plaisir en réussissant à compenser cet humour délirant en retrait par une action plus présente et plus généreuse au sein d'une intrigue qui ne cachera pas sa parenté avec Spider-Man pour un second démarquage plaisant !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette, sans défauts visibles.


La bande-son est convaincante, avec une partition musicale adaptée et dynamique, tandis que les deux métrages ne seront disponibles que dans leur version originale avec bien entendu des sous-titres en français.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (1/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus animés sur les deux disques ont un bon graphisme, tandis qu'en bonus, chaque film disposera d'un making-of intéressant à regarder mais hélas non sous-titré ainsi que d'un clip vidéo.

L'affiche fera son petit effet, tandis que le verso est graphique et complet. Les deux disques vont avancer le Cicak-Man en entier ou en gros plan pour deux sérigraphies réussies et guère perturbées par des logos et des mentions discrètes.
[ Voir le Top Sérigraphie pour ce DVD ]


Note finale :

  (13.5/20)


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