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CRITIQUE DVD


LE DOLLAR TROUE




Titre : Le dollar troué

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 17/06/2010

Cette critique a été visitée 83 fois. Aide

 

Editeur : StudioCanal
Année de sortie au cinéma : 1965
Date de sortie du DVD : 22/07/2008
Durée du film : 98 minutes


Résumé : A la Fin de la guerre de secession, les sudistes vaincus vivent une période difficile. G.G décide de suivre l'exemple de son jeune frère qui s'est expatrié afin de se reconstruire une vie. On refuse de lui donner du travail sauf le Caïd du coin qui lui confie la mission d'abattre un homme qui lui fait obstacle...
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (8/10)

Réalisé par Giorgio Ferroni, ce "Un dollar troué" sera le premier western interprété par Giuliano Gemma dans un genre encore balbutiant et marqué par son modèle américain, ce qui nous vaudra une intrigue assez classique et guère marqué par ce sadisme typiquement italien, mais pour autant le métrage assurera une action constante amenant même quelques surprises pas toujours anticipables.
Le script va prendre place juste à la fin de la guerre de Sécession pour suivre un sudiste allant retrouver son frère dans une ville du Nord dominée par un homme n'hésitant pas à faire appel à des bandits pour s'assurer la spoliation des terres de ses concitoyens.
Après un petit laïus revenant sur la fin de la guerre de Sécession et notamment sur "l'honneur des armes" que les nordistes ont concédé à leurs anciens adversaires, le métrage va illustrer cette concession consistant à rendre aux sudistes vaincus une arme et en l'occurrence pour cette garnison relâchée un pistolet dont le canon se révélera être scié, rendant l'arme complètement imprécise et donc difficilement utilisable, poussant la capitaine Gary O'Hara et son frère Fred à prouver leur adresse habituelle pour une démonstration souriante qui ne semblera plaire que modérément aux nordistes.
Ensuite, les deux frères vont se séparer, Fred partant pour le Nord tandis que Gary va dans un premier temps aller rejoindre sa femme Judy, pour lui annoncer son intention d'aller s'installer avec elle à Yellowstone, ville vers laquelle Fred est parti. Mais Gary voudra commencer par rejoindre seul son frère avant que Judy ne les y retrouve. Il prendra donc la route pour la finir à pied après la perte de son cheval mort d'épuisement et arrivera dans cette ville guère accueillante où personne ne voudra lui donner du travail en tant que sudiste, avançant clairement des rancoeurs encore vives malgré la reddition du Sud.
On proposera alors à Gary d'aller quémander l'aide de McCoy, l'homme le plus riche de la ville, ce qu'il va faire pour devoir faire preuve de son courage et de son adresse une seconde fois en déjouant les assauts des hommes de mains de McCoy qui ne voudra pas le recevoir en étant accaparé par d'autres soucis. En effet, un certain Blackie qui ferait régner la terreur sur Yellowstone. McCoy va finalement promettre monts et merveilles à Gary contre un service, aller enjoindre Blackie de se rendre chez le shérif, pour ainsi le provoquer et aider les hommes de Mccoy à le mettre hors d'état de nuire.
Mais bien entendu, cela ne sera qu'un coup monté destiner à pouvoir tuer Blackie lorsque celui-ci tirera sur Gary, quitte à le sacrifier, et ensuite pouvoir le descendre en pouvant prétexter de vouloir Sauver Gary. Ce plan fonctionnera comme prévu sauf que comme on pouvait largement s'y attendre Blackie se révélera être Fred mais ne se rendra compte qu'il tire sur son propre frère que trop tard. Les hommes de McCoy vont évidemment abattre Blackie et les deux cadavres seront nonchalamment chargés dans la carriole d'un couple de vieux sudistes passant par là. Ce seront eux qui se rendront compte que Gary n'est pas mort, sauvé par ce dollar donné par son frère qui a freiné la balle sinon meurtrière tout en trouant la pièce (justifiant ainsi au passage le titre du film) et Gary va pouvoir reprendre du poil de la bête loin des turpitudes de Yellowstone.
L'intrigue va alors commencer à montrer McCoy sous son vrai jour, celui d'un homme sans scrupule prêt à racheter les terres de fermiers ne pouvant rembourser leurs dettes en étant constamment attaqués par une bande de hors-la-loi sudistes, en fait des hommes payés par McCoy pour faire régner la terreur et déguisés en sudistes afin de le laisser paraître au-dessus de tout soupçon avec cette rancœur encore bien présente entre les deux clans ennemis d'hier.
Gary sera témoin d'une de ces attaques contre Donaldson, un fermier qu'il ira ensuite rencontrer pour en même temps le sauver de trois hommes de McCoy, Donaldson rétablissant la vérité sur Fred/ Blackie, homme de bien qui se dressait contre McCoy et s'apprêtait à porter un coup fatal à McCoy, certainement grâce à un document ou autre caché dans la maison de Blackie, ce que Gary va vouloir alors aller chercher, pour se rendre compte que la maison, surnommée"La baraque" sert de repaire aux hommes de McCoy.
La suite de l'intrigue va laisser Gary infiltrer la bande de tueurs aux ordres de McCoy, celui-ci ne le reconnaissant pas puisqu'il aura rasé sa barbe, et toute une série de rebondissements palpitants vont attendre Gary avec des alliances imprévues et autres retournements de situations qui vont en plus mettre en avant Judy fraîchement débarquée à Yellowstone pour y rejoindre son mari sans se douter de ce qui s'y trame. Le métrage va également placer au milieu de l'intrigue un convoi d'or brigué par McCoy afin de garantir l'efficacité de l'imbrication des événements jusqu'au final qui rétablira la justice de manière moralisatrice.
Le métrage abordera déjà le thème classique de la vengeance mais tout en l'accommodant de manière à épicer les situations (avec surtout ce positionnement historique à la fin de la guerre de sécession) et à garantir un maximum de révélations et de surprises qui certes seront parfois éventées et facilement anticipables, mais parfois aussi plus surprenantes (les fusils lors d'un duel, par exemple), tout en malmenant quelque peu le personnage principal qui sans avoir affaire au sadisme typiquement italien à venir dans le genre sera meurtri tout en ayant la capacité de toujours réagir avec une intelligence efficiente et de se sortir des mauvais pas avec parfois l'aide d'ellipses providentielles, sans pour autant que cela ne vienne entacher la cohérence ou la crédibilité de l'ensemble.
L'intrigue s'arrangera donc pour agencer ces bagarres obligatoires dans le genre, tout comme ces échanges de coups de feu, mais au final le film ne sera que peu meurtrier et surtout les protagonistes auront fortement tendance à mourir de manière très "propre" sans laisser apparaître la moindre goutte de sang, tandis que l'ensemble enchaînera ses situations sans temps mort pour garantir un rythme vif et une dynamique tournée vers l'action et même le suspense qui ne se relâcheront jamais jusqu'au final.
Les personnages seront assez bien travaillés malgré des personnalités assez classiques pour le genre et tous bénéficieront d'une interprétation de qualité, Giuliano Gemma en tête pour incarner avec panache un Gary droit et juste avec quand même cette morale parfois trop présente, tandis que Pierre Cressoy jouera un McCoy manquant quand même de charisme et de cruauté, et que nous retrouverons des seconds couteaux du cinéma populaire italien comme Franco Fantasia ou encore Massimo Righi. La mise en scène de Giorgio Ferroni est fluide, vive et rythmée pour coller à l'action tout en arrivant à agencer ses situations surprenantes de façon efficace.
Donc, ce "Un dollar troué" sera un bon western spaghetti, certes un peu classique et n'avançant qu'une violence retenue et encore timorée, mais déjà Giuliano Gemma y fera preuve de tout son talent au service d'une intrigue riche en rebondissements !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est nette mais quelque peu fade et délavée.

La bande-son est convaincante avec une partition musicale largement adaptée.


Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus fixes ont un graphisme limité et aucun bonus n'accompagnera le métrage.


L'affiche fait son petit effet tandis que le verso est complet et vaguement graphique. Le disque se contentera de reprendre l'affiche avec un rond central non sérigraphié envahissant et tandis que les logos et les mentions sont assez visibles.


Note finale :

  (13/20)


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