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Titre
:
Good morning England
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
29/06/2010
Cette critique a été
visitée
397 fois.
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Editeur : StudioCanal Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 22/09/2009 Durée du film : 129 minutes
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Résumé :
Carl vient de se faire renvoyer du lycée, et sa mère a décidé qu’il irait réfléchir à son avenir auprès de son parrain, Quentin. Il se trouve que celui-ci est le patron de Radio Rock, une radio pirate qui émet depuis un bateau en mer du Nord peuplé d’un équipage éclectique de DJ’s rock and roll. À leur tête se trouve le Comte, un américain exubérant, véritable dieu des ondes en synergie totale avec la musique. À ses côtés, ses fidèles animateurs : Dave, ironique, intelligent et d’un humour acéré ; l’adorable Simon, qui cherche l’amour ; l’énigmatique Midnight Mark, séduisant et silencieux ; Wee Small Hours Bob, le DJ des petites heures du matin, accro à la musique folk et à la drogue, Thick Kevin, qui possède l’intelligence la plus microscopique du monde ; On-the-Hour John, le chroniqueur des actualités, et Angus « The Nut » Nutsford, qui est sans doute l’homme le plus agaçant d’Angleterre... La vie en mer du Nord est riche en événements...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Après le « Aimez-vous les uns les autres » du réussi « love actually », Richard Curtis décide de nous embarquer sur son boat du rock en roll afin de partager la passion commune de cette bande de D’js déjantés.
Dans les années 60, les radio pirates sont légions, c’est à bord d’un bateau de pêche et au-delà des eaux territoriales que le jeune Carl fait connaissance de ces mordus des ondes.
Ce film reflète avant tout la passion de la musique, l’histoire importe peu, on retrouve du reste des ingrédients qui préfiguraient déjà dans le premier film du réalisateur.
On note une œuvre quelque peu déstructurée, un peu à l’image de ces contrebandiers musicaux réfutant toute autorité et main mise d’un pouvoir administratif qui n’est pas si loin de celui de Brazil. L’introduction complètement bordélique et cacophonique joue avec les limites de notre patience et il faut reconnaitre que ces personnages au premier abord n’ont pas franchement notre adhésion. Il faut donc patienter un gros quart d’heure pour que les choses se mettent en place et que ces animateurs reprennent leur esprits afin de nous faire partager leur passion. Les situations se déroulent sur une bande sonore énergique, tout ce petit monde hétéroclite forge finalement une belle homogénéité car avant tout leur principale préoccupation commune est de faire passer leur passion au travers des auditeurs. Le jeune Carl symbolise la petite lorgnette et sert de lien charnel avec le spectateur, ses actions se réduisant au simple rang de témoin.
On suit donc cette bande d’obsédés de musique de sexe et de drogue avec le sourire au coin des lèvres et après un début quelque peu chaotique c’est le final qui n’en finit plus et va chercher au forceps une émotion quelque peu inutile et surfaite, heureusement que le casting sauve la mise.
Philip Seymour Hoffman est royal et traduit parfaitement cette passion prenant le pas sur la raison. Rhys Ifans est méconnaissable et il faut attendre qu’il quitte ses lunettes pour enfin le reconnaitre, idem pour Emma Thompson, Kenneth Branagh en faux Hitler en fait un peu trop, c’est Nick Frost qui rafle la mise dans un exercice tout en demi mesure mais parfaitement maitrisé.
Même si l’œuvre s’adresse aux nostalgiques de la piraterie radiophonique et de ses bons vieux tubes intemporels, la bonne humeur communicative fait pardonner quelques petites longueurs évitables. Ce navire de la liberté nous permet de faire le plein de bons sentiments, ce qui constitue au final une bonne thérapie pour un prix modique.
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