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Titre
:
L'abominable vérité
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
05/07/2010
Cette critique a été
visitée
1024 fois.
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Editeur : Sony pictures Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 03/02/2010 Durée du film : 92 minutes
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Résumé :
Ambitieuse productrice de talk-show, Abby Richter se targue de pouvoir trouver instantanément une solution à n’importe quel problème. Le seul qu’elle n’a pas réussi à résoudre, c’est son célibat. Lorsque le taux d’audience de son émission faiblit, Abby est obligée d’engager un nouvel animateur soi-disant expert en relations humaines, Mike Chadway. Dans l’émission, celui-ci traite de ce qui plaît vraiment aux hommes. Le choc est rude entre la jeune femme et ce provocateur odieux et macho. Le pire, c’est qu’il fait grimper l’audience et devient incontournable…
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(5/10) |
Ames sensibles s’abstenir, Robert Luketic nous propose une comédie romantique où l’essentiel se situe en dessous de la ceinture, il n’est pas question ici de faire dans la demi-mesure.
Afin de faire remonter la courbe d’audience d’une chaine câblée, un nouvel animateur est embauché, ce dernier trouve le succès grâce aux conseils qu’il distille sur l’attitude à adopter face à la gente féminine.
Les conseils distillés se concentrent sur l’ouverture de la braguette, ici pas de place pour les sentiments, la seule finalité, la copulation.
A première vue cela parait affligeant, mais la superbe Katherine Heigl limite la casse en essayant de mettre tout d’abord un peu d’ordre et de moralité dans la chaîne qu’elle dirige, puis finalement joue le jeu de ce pervers sans vergogne pour le prendre à son propre piège. Les gags ne volent pas haut, mais on ne peut s’empêcher de sourire avec ce slip vibreur reléguant la scène de Meg Ryan et sa simulation d’orgasme à un pis aller de 3ème ordre.
Ce couple antinomique va, par des situations très convenues, fabriquer une alchimie qui tient à peu près la route, une fois que tout le vocabulaire obscène aura été épuisé.
Katherine Heigl survole complètement les débats ne laissant que quelques miettes à ses partenaires, il est temps pour elle de monter d’un cran dans le registre de son jeu et de laisser quelque peu ce type de rôle dont elle a déjà fait le tour avec plus ou moins de réussite, il est inconcevable qu’elle en reste là. Gérard Butler cantonné à débiter un maximum d’insanités ne crève franchement pas l’écran, relégué au simple rang de faire valoir, il semble montrer quelques limites.
L’abominable vérité ne risque pas de montrer l’homme sous ses plus beaux jours, la caricature est finalement la meilleur défense de cette œuvre quelque peu graveleuse, lourdingue et sans surprise.
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