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Titre
:
Tonnerre sous les tropiques
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
19/08/2010
Cette critique a été
visitée
498 fois.
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Editeur : Paramount Année de sortie au cinéma : 2008 Date de sortie du DVD : 15/04/2009 Durée du film : 107 minutes
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Résumé :
Un casting d'enfer pour un voyage... au bout de l'enfer ! En tête d'affiche : Tugg Speedman, la star du film d'action, en chute libre depuis ses trois derniers navets. A ses côtés : Jeff Portnoy, spécialiste des comédies (très) bas de gamme, avide de prouver ses qualités de comédien ; Kirk Lazarus, acteur "Méthode" multi-recompensé et 100 % givré ; Chino, superstar pop et fan d'Al Pacino ; et Kevin Sandusky, le fringant petit jeune tout heureux de faire partie de la bande. Cinq egos surdimensionnés au service du "plus grand film de guerre de tous les temps". Sur le papier, ça se tient (ou presque), mais sur le tournage tout dérape : les caprices des stars et l'incapacité du réalisateur, Damien Cockburn, font grimper les frais à une allure vertigineuse, au point que le studio décide de tout arrêter... C'est alors que Damien a l'idée "géniale" d'entraîner sa petite troupe au coeur du Triangle d'Or pour une expérience de "cinéma-vérité" d'un genre inédit. Mortel...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7/10) |
Dès l’affiche qui nous est proposée, avec un Ben Stiller crédité aux commandes, nous nous attendons à une énième traversée pachydermique dans un magasin de porcelaine.
Le pré-générique original donne déjà le ton, sous forme de mini bande-annonces, on découvre nos futurs protagonistes avec notamment une séance pour la moins jubilatoire de Robert Downey Jr et Tobey Macguire trouvant «leur voie » sacralisée par « enigma ».
Nous plongeons ensuite directement dans l’enfer du Vietnam, parodiant à l’excès une scène culte de Platoon, la tripaille et les geysers d’hémoglobine inondent notre écran, en fait nous nous retrouvons au beau milieu d’un tournage ou la cacophonie règne en maître, l’explosion gigantesque accidentellement déclenchée illustrant parfaitement les propos.
Le culte de l’absurde et de l’abondance est poussée à son paroxysme, mais au fil du film se dessine une caricature féroce dénonçant pas mal de travers de l’industrie cinématographique et de ses stars planétaires mégalos.
La mécanique du rire est bien huilée même si elle n’est pas toujours de bon goût et chacun peut donner la pleine mesure de son talent. La disparition du réalisateur est un grand moment et symbolise l’univers déjanté dans lequel on baigne de bout en bout.
Côté casting, Ben Stiller est dans son élément, on aime ou on déteste mais on n’est pas surpris. Robert Downey Jr nous fait par contre un sacré numéro de « blanchette noire », dénonçant ouvertement les acteurs caméléons, ceux-ci apprécieront certainement. On ne peut évidemment oublier Tom Cruise en guest star absolument méconnaissable, celui-ci cassant son image de gueule d’ange au profit d’un producteur aussi grossier que poilu.
Au final Tonnerre sous les tropiques supporte assez bien la comparaison avec des productions plus sages comme S.O.B. du regretté Blake Edwards. L’univers déjanté est amené parfois à la limite de la rupture, dans tous les cas, on ne peut rester impassible devant la férocité des dialogues, vous avez dit règlements de compte ?
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
La copie présente une belle palette colorimétrique, le contraste tient bien la route et la compression reste discrète, du beau travail.
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Dès l’introduction des mini bandes-annonces, à l’image du sujet, la grosse artillerie est de sortie. Ca explose de tous les côtés, avec un excellent dynamisme, la VF tient bien la route par rapport à la VO, mais gare au voisinage pour les heureux possesseurs d’un home-cinéma
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
Il faut se contenter des commentaires audio des acteurs et du réalisateur.
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La jaquette ne ment pas sur le ton et le délire des acteurs, reprenant au passage le graphisme des années 80 avec ses héros bodybuildés. Malheureusement, aucune sérigraphie, on doit se contenter d’une tristounette galette grise.
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