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Titre
:
Crazy heart
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
06/09/2010
Cette critique a été
visitée
804 fois.
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Editeur : 20th Century Fox Année de sortie au cinéma : 2010 Date de sortie du DVD : 25/08/2010 Durée du film : 111 minutes
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Résumé :
Bad Blake était autrefois une star de la country. Il a connu la célébrité et l’argent. Aujourd’hui il vit sur la route, rejouant ses vieux hits dans des bars crasseux et noyant dans l’alcool le peu d’enthousiasme qui lui reste. De petit concert et petit concert, la déchéance suit son cours, jusqu’au soir où il rencontre Jean, une journaliste locale, à qui il s’attache plus que d’habitude. Cette histoire toute simple met Bud au défi de s’occuper de quelqu’un d’autre, lui qui peine déjà à garder la tête hors de l’eau - et de renouer ainsi avec la vie...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Crazy Heart nous présente un chanteur de country sillonnant les longues routes des Etats-Unis à la recherche d’un passé glorieux. Ses cachetons miteux suffisent à peine à étancher sa dose d’alcoolémie, les salles de concert ont fait place aux salles de bowling et les groupies déchaînées ressemblent plutôt aux pensionnaires de maisons de retraite.
Alcool, tabac et rencontres furtives jalonnent une fin de carrière annoncée, et pourtant la rencontre de cette jeune journaliste va raviver des sentiments qu’il pensait enterrer à tout jamais.
On suit cette ballade avec beaucoup de plaisir, rythmée par le timbre envoûtant d’un formidable Jeff Bridges méritoirement récompensé. Sa composition est de bout en bout d’une précision chirurgicale, en assumant tous ses travers il évite que l’histoire ne sombre dans le pathos. Car il faut bien reconnaître que le sujet est loin de sortir des sentiers battus, le taxer même de banal ne serait pas une injure, à y regarder de plus près, on est finalement assez proche du « Quand j’étais chanteur »
Les vieilles gloires en mal de reconnaissance semblent donc être à la mode, Mickey Rourke avec « The Wrestler » dans un registre plus sombre démontrait déjà la solitude de ces « saltimbanques du show-biz ».
Pour le casting on découvre un étonnant Colin Farell et une touchante Maggy Gyllenhaal, l’apparition de Robert Duvall manque par contre d’épaisseur, sa casquette de producteur doit sans doute l’expliquer.
Crazy Heart derrière un sujet assez convenu, quelques petites maladresses et de jolies ballades mélancoliques vaut avant tout pour l’interprétation lumineuse d’un Jeff Bridges au sommet de sa forme, un vrai film pudique.
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