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Titre
:
La reine des damnés
Version :
Française
Auteur de la critique :
resident evil
Date de la critique :
28/01/2003
Cette critique a été
visitée
1127 fois.
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Editeur : Warner Home Vidéo Année de sortie au cinéma : 2002 Date de sortie du DVD : 15/01/2003 Durée du film : 98 minutes
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Résumé :
Pendant des siècles elle a attendu son heure pour atteindre le sommet de son règne sur les forces du mal. Elle est Akasha, la mère de tous les vampires. Son heure et son instrument de mort sont arrivés. Après Entretien avec un Vampire, découvrez le troisième volet de la célèbre chronique de Vampire Lestat révélé dans le célèbre Entretien avec un Vampire. Cette fois, Lestat revient en tant que rock star, déchaînant des hordes de groupies dont le sang frais est nécessaire à sa survie.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Suite du fabuleux Entretien Avec Un Vampire, La Reine Des Damnés ne doit pas être considérée comme telle tant les deux films sont différents.
Lestat (Stuart Townsend) après des années de repos se réveille et découvre une nouvelle société. Il décide de devenir rock-star en se servant de son identité vampirique comme un formidable coup marketing. Par ses chansons, Lestat véhicule des messages vampiriques secrets qui ne sont pas du gout des autres vampires et qui réveille Akasha (Aaliyah), la mère de tous les vampires.
La Reine Des Damnés tire toute sa force de ce postulat de départ assez génial : le fait que Lestat utilise sa propre identité pour atteindre le succès (ce n'est pas si différent d'un chanteur similaire Marilyn Manson qui s'est beaucoup servi de messages sataniques et de provocations en tout genres). Cependant, ceux qui ont lu le livre risquent d'être déçus car l'ensemble est vraiment très résumé et beaucoup de personnages et d'évènements sont passés à la trappe.
L'autre gros point fort du film est la musique fabuleuse écrite et interprétée par Jonathan Davis (chanteur du groupe Korn). Des mélodies sombres associées à la voix mythique du chanteur et à un son métal puissant : vraiment une grande réussite.
La Reine Des Damnés regorge de passages fascinants où la musique associée aux images très stylisées offrent de grands moments gothiques (la scène d'Akasha dans le bar des vampires, le bain dans les pétales de roses, la scène finale, les scènes de concerts ou les clips expressionistes...). Niveau esthetique, La Reine Des Damnés est un vrai plaisir pour les yeux.
Mais la réalisation fait perdre de l''interêt à certaines scènes comme les scènes de combats (un ralenti flou censé être artistique donne des effets décevants).
Cependant, l'ensemble reste de bonne qualité car interpreté avec conviction par Stuart Townsend qui porte vraiment le film : succéder à la performance fascinante de Tom Cruise ne devait pas être une mince affaire et il s'en sort avec tous les honneurs. Aaliyah fait preuve d'une belle présence et d'un charisme vampirique très classe.
Au final, La Reine Des Damnés devient vite fascinant si vous aimez l'univers des vampires et la musique métal.
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