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Un film qui a nécessité deux ans d'écriture et plus de neuf mois de tournage dans des lieux féériques de Grèce, Pérou, Sicile. Mal reçu par les professionnels mais encensé par le public jeune.... plus de 10 millions de spectateurs, un film d'une génération à la recherche de liberté, de beauté, et qui ce reconnaissent dans les aventures, le rêve, les ambitions étranges et secrète de cette homme (Jacques Mayol) imperméable à la vie, et donc la pulsion abyssale fourni les plus belles scènes du film.
Le métrage est contemplatif, lent, une balade dans un univers bleuté sans véritable langage, ou incompréhensible pour le commun des mortels. Besson parait fasciné par la mer, normal vu que ses parents étaient instructeurs de plongée au club med.
L'intrigue raconte l'amitié/rivalité entre deux plongeurs, l'overdose aquatique ou les frères ennemis s'affrontent est équilibré par l'histoire d'amour ou Rosanna Arquette excelle!, les Dauphins sont là, toujours présent en fond comme la fascination inexplicable pour les grands fonds. Un film mis en image de manière extraordinaire par Besson, le visuel vie par lui même et les interprètes n'ont plus qu'à surfer sur la vague et à laisser la houle les mener vers l'osmose filmique qui les attends.
Les personnages sont entiers pour sans doute facilité la compréhension de leurs attitudes. La dimension sonore de Sera individualise chacun des deux plongeurs , et survole aussi l'ensemble du métrage d'une douce musique qui sied parfaitement au climat. Besson trouve là son alter ego musical.
Un film beau, sincère, à la promesse d'éternité et qui cherche à faire rêver, planer....c'est habilement fait et le plaisir du spectaculaire à pris le pas sur une analyse fine de la psychologie des protagonistes. C'est pas grave !!
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(2.5/3) 
