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Ce film est un must à déguster encore et encore....un photographe qui s'ennuie , cloué dans un fauteuil chez lui par une jambe cassé, et qui espionne ses voisins par amusement et par réflexe professionnel.
Son immeuble abrite un microcosme humain qu'il adore épié, un voyeurisme amoral qui sera récompensé par ce qui lui semble être un meurtre.
Un film parfait, l'excellence du virtuose qui accorde une puissance expressive forte à son œuvre. Un film statique par notre regard qui reste enfermé avec notre héros dans l'appartement, seul la vision limité de l'appareil nous permet d'évoluer dans ce splendide décor artificiel crée dans les studios Paramount. Le décor, c'est l'intrigue ou évolue les protagonistes dans une cours grouillante de vies. Une deuxième histoire remplie le scénario, c'est les rapports compliqués entre James stewart/photographe et Grace Kelly dessinatrice, l'un se méfie du mariage et les instants volés le soir, de couples en déconfitures le maintienne dans cette état ambivalent, et l'autre riche, belle et sur d'elle qui veut lui passer la bague au doigt!
Tous ces éléments sont parfaitement contrôlé par le réalisateur, qui fourni un jeu filmique fin, d'une grande cohérence. James Stewart est l'élément moteur des interprètes, il construit le drame auquel il assiste malgré la situation passive qui est la sienne! extraordinaire cinéaste, manipulateur de l'image et aussi qui s'attelle superbement au ressources expressives de la musique.
Raymond Burr dans un rôle de méchant est tout à fait convainquant, il fera les beaux jours de la série télévisuelle Perry Mason.
Un film ou la mise en forme prime , Francois Truffaut dira à propos de ce film..
" C'est le film de l'indiscrétion, de l'intimité violée et surprise dans son caractère le plus infamant, du bonheur impossible, du linge sale qui se laverait dans la cour, de la solitude morale: une extraordinaire symphonie de la vie quotidienne et des rêves détruits "
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