|
|
Titre
:
Public enemies - Edition Fnac
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
06/11/2010
Cette critique a été
visitée
158 fois.
|
Editeur : Universal Pictures Video Année de sortie au cinéma : 2009 Date de sortie du DVD : 24/11/2009 Durée du film : 134 minutes
|
|
|
|
Résumé :
Basé sur l'histoire vraie de John Dillinger, un braqueur de banque hors pair qui a sévi à de nombreuses reprises dans l'Amérique des années 30. Avancé comme "l'ennemi public numéro 1" par le patron du FBI, John Edgar Hoover, Dillinger sera traqué sans relâche par Melvin Purvis, l'un des agents fédéraux des plus efficaces.
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(8.5/10) |
Michael Mann nourrit décidemment une belle affection pour les bandits de grand chemin, s'inspirant de la vie d'un homme qui fut jadis ennemi public numéro 1, John Dillinger, le réalisateur nous offre une fois de plus un face à face policier-voyou sans concession.
Le prologue avec cette évasion spectaculaire, démontre s'il existait encore des sceptiques, toute la virtuosité de la mise en scène du réalisateur. Cet acompte scénaristique permet d’effacer d’emblée le parcours jalonné de personnages poétiques et sympathiques par Johnny Depp, ici nous avons à faire à un homme affichant toute la volonté de réussir ses entreprises quelque soit le montant humain.
Persuadé que la vie est très courte, l’homme prend pas mal de raccourcis pour s’enrichir ou séduire, comme ce coup de foudre sans fioriture avec Billie Frechette. Pour contrer ce dangereux malfaiteur, le FBI lui colle aux basques un flic aussi décidé à réussir ses missions, l’opposition n’est pas sans rappelé celui du célèbre duo de Heat. Le film marque également derrière cette chasse à l’homme, à l’image de la prohibition, la fin d’une époque pour les braquages de banque, les paris étant bien plus lucratifs et moins dangereux.
La reconstitution est impressionnante aussi bien pour les décors que les véhicules, doté d’un budget confortable sans être astronomique par les temps qui courent, le film a rencontré un succès d’estime mais peut-être pas à la mesure des ambitions. En effet derrière une mise en scène irréprochable, le personnage n’attire pas spécialement la sympathie, la romance très sèche décourage plus d’un romantique et on connait à l’avance le sort du personnage central.
Johnny Depp joue une fois de plus les caméléons, la métaphore illustre complètement le propos avec cette scène surréaliste lorsqu’il investit les lieux du QG des hommes chargés de le traquer, s’offrant même le luxe de leur demander le score d’un match. Christian Bâle au faciès toujours aussi peu expressif offre une belle opposition, Marion Cotillard n’a pas à rougir de sa prestation et offre une belle scène d’émotion dans ce commissariat. Cependant on peut reprocher le manque de consistances dans les seconds rôles, surtout ceux faisant partie de la bande à Dillinger.
Même si la manière risque de ne pas emporter tous les suffrages, Public enemies constitue un superbe exercice de style.
|
|
|
Avis
Technique |
|
Avis
sur l'image : |
(2.5/3) |
|
Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Une image de grande qualité surtout dans ses contrastes et les noirs bien gérés, avec une précision dans ses contours de bonne tenue.
|
Une VF qui tient la dragée haute par rapport à la VO, le dynamisme est excellent, les surrounds se font assez discrètes et la clarté des dialogues ne souffre d’aucun reproche.
|
|
Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(2.5/3) |
|
Avis
sur les visuels : |
(1/1) |
Sur le premier DVD on retrouve les commentaires audio du réalisateur, sur le second on démarre avec « Adversaires plus vrais que nature » (10’20) une approche directe des 2 personnages arbitrés par le réalisateur, « Michael Mann - réaliser public enemies» (20’33) constitue en fait le making of, « le dernier gangster légendaire » (8’45) nous permet d’en savoir un peu plus sur ce personnage avec pas mal d’images d’archives, « Sur la piste de Dillinger - les vrais lieux » (9’49) permet de jauger le travail de reconstitution et enfin « Technologie criminelle » (9’42) fait le constat, toujours d’actualité, de l’avance de la criminaliré sur la police en matière de technologie et de moyens.
Au final on dispose d’1 heure de sujets, on bénéficie de pas mal d’images d’archives, mais pour un DVD entièrement consacré aux bonus cela fait un peu juste surtout pour le making of.
|
Le sur-étui et la jaquette jouent sur la désaturation des couleurs, seul le rouge domine comme pour marquer l’époque sanglante. La sérigraphie se concentre sur Dillinger, le grain très présent mais volontaire avec cet arrière plan sépia accentue un peu plus l’époque où se déroule l’histoire.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|