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Titre
:
Un coeur ailleurs
Version :
Française
Auteur de la critique :
pierre127
Date de la critique :
28/11/2010
Cette critique a été
visitée
293 fois.
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Editeur : TF1 Vidéo Année de sortie au cinéma : 2003 Date de sortie du DVD : 23/06/2004 Durée du film : 107 minutes
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Résumé :
Bologne, Italie. Dans les années 20, Nello, romain et fils du tailleur de la papauté, est professeur de latin. Célibataire timide et emprunté, il loge dans une pension de famille réservée aux hommes en compagnie d'un coiffeur napolitain séducteur et hâbleur, tout son opposé. Un jour, lors d'une visite dans un institut pour non-voyants, il tombe amoureux d'Angela, une jeune aveugle, belle, audacieuse et libre. Celle-ci, séductrice et femme fatale, va s'attacher à lui autant qu'elle va se servir de lui : pour essayer d'éveiller la jalousie, et de raviver l'amour d'un homme qui l'a quittée et qui va se marier avec une autre.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9.5/10) |
Bologne, années vingt :une pension de famille pour messieurs célibataires, une grande table autour de la maîtresse de maison, un nouvel arrivant, un garçon ingénu de 35 ans professeur de latin-grec dans un lycée de la ville, qui confesse son inexpérience des femmes et dont les parents désespèrent qu'il trouve un jour une épouse. Pupi Avati, en quelques plans, a tracé le cadre de son film. Comment vivre quand on est si peu armé pour affronter le monde extérieur ? Dans une société où l'homme vit le marige comme une étape essentielle d'insertion sociale, Nello est forcément déplacé, inadapté et perdu. Il faut la rencontre avec une aveugle, jeune femme splendide qu'un accident a plongé dans la cécité, pour avoir le courage de déclarer sa flamme. Mais le piège se referme. Angela est une coquette qui se joue du garçon pour rendre jaloux un ancien soupirant. On l'a compris, Un coeur ailleurs est un film d'une terrible amertume. Sous le charme des images et le ton enjoué(le récit bascule souvent du poignant au comique) se cache un drame intime dévastateur. Avati est un conteur délicat. Il fait oeuvre aussi d'anthropologue en fixant sur la pellicule d'anciennes pratiques sociales. Ainsi le cinéaste part d'un fait authentique, les thés dansants organisés dans un hospice pour femmes aveugles, où les hommes célibataires étaient invités à une action charitable non dénuée d'arrières pensées. Film magnifique, on regrettera seulement que Pupi Avati soit si peu édité en DVD.
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