CRITIQUE DVD

Une bonne partie du taux de testostérone mondial doit sans doute se concentrer en Vin Diesel, car on suppose que ça lui a servi de ticket d’entrée pour le casting de ce triple X.
Son trip, c’est l’extrême, se balancer au-dessus d’un pont en parachute lui permet d’éviter quelques années d’entraînement commando. Ajoutez à cela un patriotisme latent et vous obtenez en 48 heures un agent spécial reléguant James bond en gratte papier à la revue fait divers.
Voilà ce que nous sert Rob Cohen à grand renfort d’explosions pour tenter de donner une certaine consistance à l’intrigue. Malheureusement un scénario rachitique et une interprétation caricaturale au possible achèvent toute velléité de réussite dans cette entreprise qui en devient gonflante en multipliant les ralentis.
Côté casting ça se bouscule sévère pour remporter le prix de la ringardise, Vin Diesel est aussi expressif qu’un sac de ciment et Samuel L. Jackson a tendance à faire dans la quantité plutôt que la qualité.
On passe sur les invraisemblances, on glisse sur les répliques pathétiques mais surtout on félicite les distributeurs d’avoir réussi à nous faire investir dans ce pur nanar.

Une copie qui n’est pas spécialement à la fête, marquée dès le début par des arrières plans à la traine côté définition. Le contraste solide tente de nous faire oublier ce fâcheux constat, mais un côté lissé confirme que ce Blu-ray ne répond pas complètement à nos attentes. Pour tenter de se faire pardonner, le générique de fin splendide, nous démontre qu’il y avait mieux à faire pour ce transfert simplement encodé en MPEG-2

Ca va beaucoup mieux côté audio avec des effets jouant pleinement avec nos enceintes. La VF qui se contente d’un DD à 448Kbps est pourtant extrêmement dynamique, malheureusement le doublage est catastrophique, mieux vaut opter pour la VO en PCM (non compressé) qui assure dans tous les registres.

En dehors d’un menu agréable, il faut se contenter de 2 bandes-annonces.
Sans doute que le cachet des « stars » a mangé le budget des bonus ou il fallait peut-être préciser aux distributeurs qu'il restait 27 GO....

Voilà une jaquette vendant bien le produit, z’avez vu les muscles, ça c’est du muscle et encore, vous n’en voyez qu’une partie, parce que le Vin, il a la même chose de l’autre côté ! La sérigraphie décide d’oublier ses acteurs optant pour l’élément qui sauve partiellement le film, le rythme. L’image reprend en fait le dos de la jaquette et se fond sur l’image intérieure proposée.

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