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Titre
:
King Kong - Version Longue (2005) (Blu-ray)
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
08/01/2011
Cette critique a été
visitée
987 fois.
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Editeur : Universal Pictures Video Année de sortie au cinéma : 2005 Date de sortie du DVD : 17/03/2009 Durée du film : 200 minutes
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Résumé :
New York, 1933. Ann Darrow est une artiste de music-hall dont la carrière a été brisée net par la Dépression. Se retrouvant sans emploi ni ressources, la jeune femme rencontre l'audacieux explorateur-réalisateur Carl Denham et se laisse entraîner par lui dans la plus périlleuse des aventures... Ce dernier a dérobé à ses producteurs le négatif de son film inachevé. Il n'a que quelques heures pour trouver une nouvelle star et l'embarquer pour Singapour avec son scénariste, Jack Driscoll, et une équipe réduite. Objectif avoué : achever sous ces cieux lointains son génial film d'action. Mais Denham nourrit en secret une autre ambition, bien plus folle : être le premier homme à explorer la mystérieuse Skull Island et à en ramener des images. Sur cette île de légende, Denham sait que "quelque chose" l'attend, qui changera à jamais le cours de sa vie...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Après un premier visionnage qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, les louanges sur la qualité technique du Blu-ray m'ont poussé à ne pas rester sur une seule impression. Je fais partie des rares personnes qui ne se délectent pas systématiquement de chaque seconde de la trilogie de P Jackson, la faute à une émotion latente beaucoup trop surjouée, et c'est encore une fois le même défaut qui apparait pour cette 3ème version cinématographique de King Kong.
Il lui faut pas moins d'1 minute 30 et 17 plans pour nous enfoncer dans le crâne que les Etats-Unis sont dans la dépression et la précarité, la finesse ne fait décidemment pas partie de ses plans. Heureusement, cette première partie me parait moins ennuyeuse que la première fois et pourtant j'ai choisi la version de 3h20. La précision de la reconstitution avec cette image splendide en est peut-être responsable, mais on est malgré tout ravi de se retrouver enfin sur cette île.
Une fois débarqué, Peter Jackson joue sur le registre qui fait sa force, le spectacle. Cette ballade dans Jurassic Park sans grillage joue les trains fantômes avec une grande réussite. Certains travers ne peuvent lui échapper comme ce slalom grossier et beaucoup trop long au milieu d'herbivores géants et ce nettoyage de méga-cancrelats à la sulfateuse sans même une éraflure. L'épilogue final retombe dans l'émotion grossière, il faut bien 10 passages d'avions pour que le singe se décide à mourir.
Disposant d'un budget plus que conséquent, le résultat se voit surtout sur l'île, P Jackson joue avec nos peurs et nos répugnances à outrance. La caméra HD montre hélas ses défauts avec des effets terriblement visibles comme l'attaque des avions.
Côté casting, Naomi Watts inonde de sa beauté l'écran et rend terriblement pâlichon Adrien Brody.
Si la débauche d'effets spéciaux fait de l'ombre à la bête, l'émotion surjouée achève notre intérêt quant à son sort. King Kong reste un divertissement haut de gamme d'un point de vue visuel mais perd grandement l'aspect poétique du conte. Malgré tout, cette seconde vision et un plaisir plus consistant permet de faire gagner un demi-point au film.
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