CRITIQUE DVD

Astérix et les vikings est la 8ème adaptation du célèbre duo gaulois s'inspirant d'Astérix et les normands.
Cette énième adaptation des aventures d'astérix souffre toujours de la transposition cinématographique, qu'elle soit animée ou pas seule la version de Chabat semble marquer les esprits.
Goudurix jeune neveu d'abraracourcix vient trainer son char dans ce cher village pour subir une éducation bien loin de ses inspirations. Totalement remis au goût du jour pour coller un peu plus à la jeunesse actuelle, la trame a malgré tout du mal à décoller par l'énorme décalage de génération et de repères. On sourit de temps en temps aux facéties d'olaf ou de cette jeune Abba tentant d'imposer déjà la condition féminine à ces rustres d'envahisseurs, mais tout cela reste bien maigre.
L'animation pourtant récente semble bien pâle par rapport aux productions du genre, compte tenu du succès très relatif de cet opus, on peut se poser quelques questions sur la durabilité de ce village gaulois et de sa résistance face à la nouvelle technologie autrement plus coriace que les romains.
Au final Astérix et les vikings sera apprécié par nos plus jeunes bambins pour son animation, mais les véritables fans risquent de regretter Goscinny.

Sur LCD, pas grand chose à reprocher à la copie, on apprécie surtout sa palette de couleurs et un contraste solide donnant à l'ensemble une belle profondeur. Sur vidéoprojecteur, ce n'est plus vraiment la fête, les contours sont très approximatifs et la définition n'est pas franchement top. Les yeux des personnages semblent complètement pixélisés et gênent un peu la projection, on note également les teintes variant en fonction des plans. Au final sur LCD on est proche de la note maximale alors que sur projo cela ne mérite pas plus qu'un 2.

Si on est un peu frustré sur le scénario et l'image, la bande son rattrape l'ensemble technique en affichant un dynamisme et une précision jouant parfaitement avec notre home cinéma.

On démarre par les coulisses du film avec "les secrets de fabrication du film" (25'44), "de la BD au film" (7'18) permet de comparer sur les différences et adaptations du jour, "les nouveaux personnages" (3'34) et "le doublage" (2'26) permettent de voir comme son nom l'indique ceux qui doublent mais fait un peu redondant avec le making of, "le bruitage" (1'06) avec son temps imparti relève de la pure anecdote. On continue avec le clip de Céline Dion (2’44), de jeux interactifs, d’un diaporama de photos du film pas franchement utile, de quelques bandes annonces et au passage un peu de pub pour son parc.

La jaquette et la sérigraphie jouissent de toutes les attentions d’un point de vue graphique et constituent une belle réussite.

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