Réalisé par un des spécialistes du nanar, à savoir Andy Sidaris, Dallas connection est un modèle du genre. Sitôt la fin du générique, on aperçoit les seins de l'actrice Julie Strain ! Les raccords du film sont également improbables avec des scènes censées se dérouler à Paris, en Afrique du Sud, à Hong Kong et Washington sans qu'aucun soin ne soit effectué au niveau des transition.
Oui mais c'est ça un film de Sidaris : il y a de l'action ridicule, du sexe gratuit, des dialogues ô combien mauvais, une mise en scène torchée à la va-vite. Le mélange fait de l'ensemble un véritable nanar.
Certains dialogues sont vraiment cultes. A titre non exhaustif citons : « le radar à détection synthétique » ; « Je vais retirer le vernis de tes orteils à force de les sucer ».
Il y a donc également ces scènes de sexe gratuites avec par exemple une scène de douche avec plusieurs filles qui dure ; une scène d'amour entre nos deux héros qui ne sert à rien ; une scène érotique dans un jacuzzi sans aucune transition. On regrettera tout de même dans ces scènes de sexe gentillet, un abus de silicone.
Et puis ce qui fait la Sidaris « touch » est incontestablement ces scènes qui sont d'une parfaite stupidité, à l'instar d'un chinois qui gambade dans tous les sens ou d'un scientifique en danger de mort qui n'a d'autre idée que d'aller dans un bar chaud de Dallas.
Ainsi, vous comprenez aisément qu'en regardant Dallas connection vous savez à quoi vous attendre : un méga nanar !
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