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CRITIQUE DVD


QHS




Titre : QHS

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 30/03/2011

Cette critique a été visitée 154 fois. Aide

 

Editeur : Opening
Année de sortie au cinéma : 1992
Date de sortie du DVD : 04/12/2003
Durée du film : 90 minutes


Résumé : Quelque part dans une épaisse jungle amazonienne s'élèvent les murs d'une forteresse décrépite, une prison terrible, inhumaine où échoue Janet, touriste américaine accusée d'un crime qu'elle n'a pas commis. Qu'importe son innocence, elle subit le même traitement que les autres pensionnaires. Désormais soumise à une autorité brutale, sadique même, elle est contrainte de se plier aux désirs de ses bourreaux. Désirs de sexe lors de rituels sordides, désirs de mort lors de chasses dont le gibier est humain... Janet et les autres détenues vivent un enfer permanent. Une seule alternative pour s'y soustraire : l'évasion, l'impossible et fatale évasion.
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

Film de "W.I.P." tardif ce "Quartier Haute Sécurité pour femmes", (également connu sous son titre diminutif "Q.H.S.") va se contenter de nous ressortie l'arsenal obligatoire du sous-genre sans jamais chercher à innover ou à délivrer le moindre message pour au contraire se concentrer sur un aspect graphique érotique omniprésent mais qui restera finalement assez léger au travers de la nudité partielle ou totale des jeunes actrices et sans pour autant verser véritablement dans un quelconque sadisme pourtant largement sous-entendu mais jamais exploité devant l'écran.
Le script va laisser une jeune touriste débarquée dans une petite ville d'une république bananière quelconque être emprisonnée à tort dans une prison pour femmes spéciale puisque le directeur s'amuse à humilier ses détenues et à vendre leurs charmes à de riches fermiers, quand il ne n'organise pas des chasses au gibier humain.
Dans sa séquence introductive le métrage va donner le ton avec cette jeune femme à moitié nue courant dans la jungle pour être rattrapée par un viseur de fusil qui va l'abattre sans sommation. Ensuite, nous allons faire rapidement connaissance avec Janet Cooper, une demoiselle américaine arrivant dans cette petite ville décrite comme la plus sordide par le capitaine du petit bateau qui va la déposer avant de repartir vers d'autres cieux, laissant Janet être accueilli par un black qui va lui offrir une banane (tout un symbole à la vue des cadrages du réalisateur…) avant que la jeune femme gagne la ville déserte pour y trouver un hôtel minable au tenancier pervers qui la reluquera sans se cacher. Arrivée dans sa chambre Janet ne trouvera rien de mieux à faire que de se laver sous l'œil complice de la caméra qui va la scruter intimement, quitte à renverser l'eau de la bassine directement sur le parquet et surtout sans se rendre compte qu'elle est épiée derrière la vitrine par un homme ami de l'hôtelier alors pourtant que son ombre sera plus que visible, mais bon, passons...
Toute propre, Janet va alors se rendre au café/ restaurant du coin, habillée de manière courte et presque provocante pour bien entendu retrouver le voyeur qui va cherche à la séduire brièvement avant de la violenter sous le regards des rares clients, dont un seul bougera, Frank, qui va défendre Janet, se battre avec son adversaire pour finalement le mettre en fuite et hériter de Janet qui va s'occuper de panser sa petite blessure et surtout de lui offrir le repos du guerrier pour une longue scène érotique et un ébat sexuel filmé de manière complaisante mais sans jamais aller trop loin.
Le lendemain matin, Frank, bien qu'amoureux de Janet, va la quitter, laissant alors le champ libre au voyeur de la veille qui va faire irruption dans la chambre de Janet avec deux hommes armés, s'arranger pour faire glisser de la drogue dans le sac de la jeune femme pour ainsi pouvoir l'arrêter puisqu'il s'agira en fait d'un policier des narcotiques, l'intrigue espérant sans doute provoquer la surprise avec cette révélation. Janet s'offusquera de cette situation, voudra parler au consul américain mais tout ce qu'elle gagnera, ce sera d'être endormie après la piqûre d'une seringue contenant un sédatif.
Janet se réveillera à moitié nue, couchée et attachée sous les regards d'une gardienne qui va lui annoncer sa situation puisqu'elle aura atterri dans une prison pour femmes en attendant son jugement pour trafic de drogue. Janet ne tardera pas à rejoindre d'autres nouvelles arrivantes et découvrir le directeur de la prison, Juan, un homme aussi rustre que pervers qui va déshabiller une par une les détenues pour s'intéresser plus particulièrement à Janet mais aussi à une jeune vierge dont il espérera tirer un bon prix, avançant ainsi de fait un possible trafic de femmes.
L'intrigue va alors se laisser aller à toutes les figures imposées du "W.I.P." avec cette courte séance de couche collective, puis avancer un brin de sadisme superficiel lorsque Janet, toujours rebelle et "grande gueule" sera attachée à une croix de Saint-André pour recevoir de brefs coups de fouet de la part de la gardienne lesbiennes qui ne tardera pas à venir se frotter contre elle, pour plus tard laisser juan tenter de pervertir Janet en lui proposant une place de "reine" dans la prison, puisque le bonhomme aura vraisemblablement un faible pour elle.
Mais ce ne sera pas tout puisque Janet, bientôt accompagnée de Louise, une co-détenue américaine comme elle avec qui elle aura lié sympathie, va être choisie pour être "invitée" à offrir ses charmes à des fermiers payant Juan pour abuser des filles de la prison, avec en troisième victime la jeune vierge, pour une séquence qui n'ira une fois de plus pas au bout de ses idées, Janet se rebellant de manière sauvage et violente en frappant l'un des fermiers là au cela fait mal tandis que le réalisateur ne s'attardera pas sur le sort de la jeune vierge.
Devant la mauvaise conduite de Janet et de Louise, Juan va se sentir obligé de les enfermer dans "la cage", une cellule située en plein soleil et qui va offrir au métrage sa séquence la plus gratuite et étrangement la plus sensuelle puisque pour éviter la déshydratation, les deux jeunes femmes vont longuement se lécher l'une l'autre pour aspirer la sueur, le tout sur le regard inquisiteur de la caméra.
Le dernier acte va quelque peu plus s'orienter vers l'action pour laisser Janet et Louise (sorties de "la cage" sans dommage) se battre avec deux autres détenues dans une rivière pour un jeu pervers agencé par Juan avant que l'obligatoire libération logiquement attendue ne vienne de ce Frank qui aura de manière bien opportuniste retrouvé la trace de Janet et aidera sa promise à se sortir d'une chasse promise comme démente et orgiaque mais qui là encore sera avortée et laissera un final classique mais souriant clore le métrage sur une note humoristique.
Comme on peut donc le voir le métrage ne se hasardera pas à la moindre dérive vraiment méchante ou sadique pour uniquement laisser planer des relents douteux et uniquement verbaux, laissant du coup l'amateur quelque peu sur sa faim, mais pour autant l'ensemble du film aura baigné dans une atmosphère moite, trouble et baignée par cette chaleur écrasante qui fera transpirer les actrices, perlant constamment leur peau nue de fines gouttes de sueur, le tout dans un érotisme largement avancé puisque du coup les détenues évolueront dans des tenues plus que légères qui ne cacheront pas bien longtemps leur anatomie souvent mise en avant par le réalisateur.
Si le film n'avancera que les situations communes et classiques du "W.I.P.", il le fera sur un bon rythme qui ne laissera jamais le moindre ennui s'installer tout en ayant la bonne idée de renouveler les événements sans jamais verser dans la redite, alors qu'un semblant d'humour viendra se mêler à l'ensemble de manière plus ou moins volontaire.
Les personnages resteront évidemment stéréotypés, avec cette jeune américaine rebelle à l'autorité malsaine du directeur de la prison, lui-même bien caricatural, tout comme sa seconde, une lesbienne apparemment adepte de la cravache même si elle s'en servira en fait que très peu, et l'interprétation sera classique, sans réel charisme malgré la volonté affichée d'Aldo Sambrell de camper un Juan cruel et sans pitié. La belle Pilar Orive fournira au métrage l'essentiel de l'aspect érotique puisqu'elle passera son temps dénudée. La mise en scène de Leandro Luccheti est commune, sans effet et s'intéressera de près à al nudité des actrices, mais sans pour autant devenir vulgaire ou réellement salace.
Donc, ce "Quartier Haute sécurité pour femmes" restera un petit "W.I.P." classique, jamais déplaisant à suivre grâce à son érotisme omniprésent et par son rythme régulier, mais qui n'ira jamais au bout des idées déviantes véhiculées mais sans aboutir à quelque chose de concret à l'écran !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2/3)

L'image est juste vaguement floue lors de certains plans

La bande-son est probante, avec une partition musicale adaptée et dynamique

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0.5/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Les menus fixes ont un graphisme limité, tandis qu'en bonus, on pourra suivre la bande-annonce du film, parcourir une brève fiche technique et visionner d'autres bandes-annonces de l'éditeur.

L'affiche fera évidemment son petit effet, tandis que le verso est gentiment graphique. Le disque reprendra de manière mitigée l'affiche, en raison d'un rond central non imprimé bien trop envahissant.


Note finale :

  (12/20)


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