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CRITIQUE DVD


DARK MIRROR




Titre : Dark mirror

Version : Française
Auteur de la critique : Nicore
Date de la critique : 10/04/2011

Cette critique a été visitée 185 fois. Aide

 

Editeur : Action & Communication
Année de sortie au cinéma : 2007
Date de sortie du DVD : 16/02/2010
Durée du film : 90 minutes


Résumé : Deborah, photographe, vient juste d’emménager dans une nouvelle maison avec sa famille. Tout paraît normal jusqu’à ce qu’elle découvre que les images dans les miroirs de la maison ne reflètent pas la réalité. Alors que son mari ne prête aucune attention à sa découverte, la situation s’intensifie… Très vite, elle se retrouve dans une situation désespérée essayant de découvrir le lien entre sa maison et les événements récents. Mais sera-t-elle capable de résoudre le mystère avant qu’il ne soit trop tard ?
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (6.5/10)

Bien évidemment influencé par le "Mirrors" d'Alexandre Aja, ce "Dark mirror" ne va proposer qu'une intrigue classique, fortement prévisible malgré ce twist hélas éventé qui viendra orchestrer la dernière partie d'un métrage commun, pas déplaisant à suivre mais bien trop convenu pour pouvoir espérer surprendre ou véritablement intéresser son spectateur.
Le script laisser une photographe et sa famille emménager dans une maison anciennement habitée par un peintre ayant disparu avec sa famille sans laisser de traces, pour bientôt vivre des expériences étranges ayant rapport avec les miroirs et son appareil photo.
Après une courte séquence d'introduction prémonitoire, le métrage va nous présenter ses personnages principaux, Deborah, une photographe qui, accompagné de son mari Jim et de leur fils Ian, va aller visiter une nième maison à vendre dans l'espoir de trouver la maison de ses rêves dans la nouvelle ville où Jim vient d'être muté en tant que programmateur informatique. Evidemment, cette maison aux vitres étranges et ayant autrefois appartenu à un peintre réputé sera la bonne une fois que Déborah se sera postée devant ces vitres pour y voir des reflets du soleil étranges et rapidement le couple va emménager pour très vite laisser Deborah avoir de courtes et curieuses visions dans les miroirs, sans que cela ne l'inquiète encore vraiment, pour autant de séquences aux effets de surprise avorté devant tant de prévisibilité.
La présentation des protagonistes sera heureusement rapide et plutôt cohérente, sans se vautrer dans les clichés, pour permettre à l'intrigue d'avancer l'élément déclencheur s'imposer, lorsque Deborah se prendra en photo devant un miroir, pour alors voir de multiples flashes traverser les miroirs de toute la maison, mais encore une fois, sans que cela ne l'affole plus que cela. Le métrage va continuer à s'ancrer dans le quotidien de Deborah, ennuyée par le fait qu'une vieille femme chinoise passe son temps à l'espionner derrière sa fenêtre, tandis qu'elle rencontrera une voisine exhibitionniste, Tammy et qu'elle espérera retrouver du travail en rencontrant deux membres d'une agence de photos bien plus intéressés par la beauté de Deborah que par ses photos.
Le premier meurtre surnaturel ne tardera pas, bientôt suivi d'un second, pour trop vite laisser Deborah découvrir que les personnes qu'elle prend en photos disparaissent mystérieusement et alors qu'elle va apprendre que le peintre ayant vécu dans sa maison a disparu avec sa femme sans jamais être retrouvé, la poussant à faire des recherches en compagnie de sa mère.
Le réalisateur espagnol Pablo Proenza va constamment tenter d'alimenter une tension hélas surfaite, ou chaque effet demeurera anticipable, en plus d 'être souvent faciles, comme ces fausses alertes du début du film qui resteront inoffensives et lorsque l'intrigue commencera à placer ici ou là des petits détails guère anodins préparant le twist final et ses différents éléments, cela se fera de manière trop visible pour être innocente, aiguillant bien trop tôt le spectateur vers la vérité qui du coup ne constituera pas une surprise et achèvera de rendre le métrage guère attrayant.
On pourra quand même noter une certaine volonté de générer du suspense lors des meurtres flirtant avec le "slasher" mais sans verser dans le gore, tandis que de petites apparitions horrifiques hélas injustifiées viendront parasiter l'ensemble dans une pure volonté graphique trop fugace pour être ne serait-ce que marquante.
Les personnages seront quand même vaguement attachants, surtout cette Deborah perturbée et qui aura du mal se retrouver entre la réalité et ses "visions" et l'interprétation sera ici cohérente, avec une Lisa Vidal avancée de manière souvent sensuelle sans pour autant verser dans l'érotisme et alors que la mise en scène du réalisateur est assez vive mais donc pêchera pour assurer la bonne marche de ses effets de surprise et autres artifices liés aux miroirs trop prévisibles. Les effets spéciaux sont probants, pour de rares et rapides plans sanglants guère démonstratifs et pour des inserts réussis.
Donc, ce "Dark mirror" n'apportera au final rien de bien original mais arrivera à être regardé facilement et sans ennui, mais sans pour autant réussir à convaincre !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2.5/3) Avis sur le son :   (2.5/3)

L'image est juste parfois quelque peu granuleuse.


La bande-son est convaincante avec une partition musicale adaptée mais discrète.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (0/3) Avis sur les visuels :   (0.5/1)

Le menu d'accueil fixe aura un bon visuel mais ne proposera que de lancer le film dans ses deux versions, originale et française, pour donc une édition vide de tout bonus.

Le fourreau cartonné reprendra à l'identique la jaquette, celle-ci avançant une affiche ayant un minium d'impact, tandis que le verso sera complet et assez graphique, le disque se contentant de repositionner l'affiche, ici élargie, avec des logos discrets et des mentions guère gênantes.
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Note finale :

  (12/20)


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