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Titre
:
Kiss and kill (Blu-ray)
Version :
Française
Auteur de la critique :
montana62
Date de la critique :
28/04/2011
Cette critique a été
visitée
241 fois.
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Editeur : Seven7 / Metropolitan Filmexport Année de sortie au cinéma : 2010 Date de sortie du DVD : 03/11/2010 Durée du film : 100 minutes
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Résumé :
Alors que Jen Kornfeldt, en vacances sur la Côte d'Azur, se remet à peine d'une rupture, elle fait la connaissance de l'homme de ses rêves, le beau Spencer Aimes. Trois ans après cette rencontre, Spencer et Jen sont de jeunes mariés heureux à la vie paisible. Mais tout bascule le jour où un mystérieux tueur cherche à éliminer Spencer. Jen découvre alors que son mari est agent secret, un détail qu'il n'avait jamais pris la peine de mentionner. Les attaques contre le couple se multiplient, et ils comprennent que la tête de Spencer est mise à prix. Devenue femme d'un espion, Jen va tenter de découvrir quels autres secrets son mari a bien pu lui cacher. Mais elle devra surtout apprendre à esquiver les balles, gérer sa belle-famille et préserver les apparences d'un couple parfait..
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(3/10) |
Après le très dispensable "L'abominable vérité" Robert Lukétic s'entête avec la comédie romantique, essayant d'épicer son plat avec un ingrédient supplémentaire, l'action. Avec cette affiche aux faux airs de Mr and Mme Smith et le synopsis de True Lies , la dérision allait-elle pouvoir compenser sur la créativité ?
Les premières minutes refroidissent rapidement tout espoir, entre les jérémiades de Jen, fille à papa, qui s'est fait largué et Spencer, apprenti-tueur, exhibant ses tablettes à tout va, leur rencontre a tout sauf de magique. Les dialogues n'ont pas vraiment évolué depuis la dernière œuvre du réalisateur, le grivois étant remplacé par le superficiel. Le coup de foudre débouche sur un mariage, oui mais voilà on ne divorce pas aussi facilement de la CIA. Comme le réalisateur est incapable de maintenir cet amour pendant 1 h30, il faut bien injecter autre chose pour éviter l'ennui général. Un contrat juteux est donc mis sur la tête de Mister Perfect, histoire de combler le vide abyssal du scénario, tout le monde s'y met pour toucher le pactole y compris le chien du voisin sans oublier le moustique du jardin. Cet apollon réussira t-il à sauver sa plastique sans se casser un ongle ? Je vous laisse pantelant d’inquiétude à cette cruciale interrogation.
Et pourtant à y regarder d’un peu plus près, il y avait largement la place pour limiter la casse. On rage une fois de plus pour Katherine Heigl qui s’entête à se vautrer dans ces comédies sans âme, car dès qu’elle s’applique à ne pas jouer les potiches elle démontre un beau potentiel, sauvant ce qui peut-être sauvé dans ce naufrage vaudevillesque. Tom Selleck et Catherine O’hara sont parfaits dans la dérision, visiblement un peu gênés de participer à cette pataugeoire ils assurent le métier. Il reste Ashton Kutcher, il a une bouille sympathique mais aucune crédibilité dans ce qu’il entreprend et le problème n’est pas que dans ce film, sa nomination pour les razzie awards comme pire acteur n’est pas le fait du hasard.
Kiss and Kill derrière ce titre ringard alors que l’original « Killers » se prêtait un peu mieux au sujet a donc tous les ingrédients du bon gros navet. En dehors de la plastique très agréable de notre couple, le reste est une calamité même si on sourit par moment sur certaines situations lorsque les acteurs arrêtent de se prendre au sérieux. Les hasards du calendrier ont voulu que ce film sort en même temps que Night and day, en comparaison ce dernier fait figure de chef d’œuvre, cela dit il aurait été intéressant de voir Katherine Heigl à la place de Cameron Diaz.
Au final un film qu’on oubliera très vite.
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Avis
Technique |
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Avis
sur l'image : |
(3/3) |
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Avis
sur le son : |
(2.5/3) |
Si côté artistique le film n’est pas exempt de reproches, côté technique il n’y a pas grand chose à dire. L’image propose une définition de haut vol avec des contours très précis et une palette colorimétrique chaude comme la braise, on est dans les moyennes hautes près de 30Mbps approchant souvent les 35Mbps. le grain est discret comme la compression, le contraste est solide, on remarque par moment un piqué perfectible mais ça se joue sur quelques plans.
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Saluons l’éditeur de jouer le jeu en proposant une piste HD pour la VF qui fait jeu égal avec la VO affichant une belle moyenne de 2Mbps. Même si on garde une majorité frontale, les échanges de coup de feu permettent d’apprécier une excellente fluidité avec ces balles qui traversent notre pièce. L’ensemble permet d’apprécier notre installation home-cinéma tout en évitant de nous fâcher avec le voisinage, voilà un excellent compromis. On est pas loin de la note maximale
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Avis
sur les bonus & l'interactivité : |
(1/3) |
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Avis
sur les visuels : |
(0.5/1) |
On démarre avec « les coulisses du tournage » (11’15), un mini making-of entièrement promotionnel qui se contente de complaisances où pour seul info on apprend que le terrible ashton a cassé vraiment une dent lors d’un combat. On dispose de 6 scènes coupées, de 3 scènes alternatives dont une fin, de 3 scènes en version longue, d’un bêtisier (1’36), de 3 bandes annonces dont le film et enfin un lien internet. Autant dire que l’ensemble relève de l’anecdotique.
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Le sur-étui et la jaquette jouent sur la dérision et la plastique de son couple glamour, la sérigraphie se contente de reprendre le même visuel, l’ensemble n’est pas désagréable même si cela respire la promotion.
[ Voir
le Top Sérigraphie pour ce DVD ]
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