Impossible de ne pas faire le parallèle entre ce film et le premier film de la série des Jason Bourne, dont les points communs sont plus que nombreux. Aussi, on ne s'étonnera pas que le roman dont l'histoire est adaptée ai été écrit un an après la sortie du film de Doug Liman (à se demander s'il n'a pas été commandé pour justifier ce faux remake). On notera ainsi le profil bas généré par le marketing autour du film, qui restera un modèle de maniment de la parfaite langue de bois. Evidement tout cela sent bon l'opération commerciale, pas de prise de risque avec un scénario éprouvé, un bon casting international, un producteur renommé (Joël Silver, monsieur Die Hard / Matrix), et de bons techniciens qui savent rester discret et rentrer dans le moule calibré du film. Mais en faisant abstraction de la lourde référence de la franchise Jason Bourne, le film tiens bien la route dans un scénario parfaitement bien rodé, hormis quelques incohérences (comme le taxi accidenté qui roule parfaitement 4 jours plus tard, ou un matte painting douteux de l'hotel après l'explosion).
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