Sans grande originalité malgré son twist final guère enthousiasmant et pas vraiment crédible, ce "The code" va réussir à divertir un minimum mais hélas son tandem vedette ne fonctionnera pas franchement et n'attirera pas la sympathie du spectateur.
Le script va laisser un voleur d'objets d'art s'allier avec un jeune voleur casse-cou pour dérober deux œufs de Fabergé d'une valeur de quarante millions de dollars.
Après une courte séquence d'introduction montrant un homme en tuer un autre dans un hammam, le métrage va lancer son action en suivant Gabriel Martin, un voleur latino que nous découvrirons à l'action pour voler des diamants dans le métro, le tout sous le regard de l'homme de l'introduction, sans que nous ne sachions s'ils sont complices ou non. L'intervention de la police va obliger Gabriel à des cascades assez convaincantes sur ce métro avant de réussir à disparaître dans la foule pur pouvoir ensuite aller monnayer ses diamants chez une femme travaillant sous couvert de voyante.
C'est là que Gabriel va faire la connaissance de Keith Ripley, l'homme qui le suivait et qui après l'avoir braqué va finalement lui proposer de s'allier avec lui pour un coup, proposition quelque peu perturbé par l'arrivée de russes à qui Ripley devait de l'argent et qui vont se montrer insistant pour se faire rembourser. Refusant d'abord, Gabriel va finir par rejoindre Ripley à un rendez-vous et s'associer avec lui pour ce casse prévu chez un diamantaire russe afin de dérober deux œufs de Fabergé censés n'avoir jamais existé et d'une valeur de vingt millions de dollars chacun.
Gabriel va fortuitement rencontrer Alex, la protégée de Ripley depuis que son père, ancien associé de ce dernier, n'ait été tué dans une sombre histoire avec les russes vus auparavant mais apparemment assassiné par Ripley, et se lancer dans une bluette certes prétexte à quelques séquences sensuelles mais détournant l'attention de l'intrigue principale.
Ripley n'appréciera guère cette relation mais cela n'empêchera pas la casse de se monter, amenant des situations intéressantes, comme cette soirée donnée par le diamantaire visé en l'honneur de la police et à laquelle Gabriel et Ripley vont participer grimés en officiers pour tomber sur l'inspecteur ennemi juré de Ripley qui comme par hasard n'interviendra pas pour l'arrêter, soirée qui permettra aux deux hommes de repérer le fonctionnement sophistiqué du coffre du diamantaire.
Le casse en lui-même sera plutôt simpliste dans sa réalisation se voulant tendue et dangereuse mais à l'issue probable jusqu'à ce qu'un twist pas forcément prévu ne vienne bouleverser les choses et permettre au métrage de rétablir une vérité quand même surfaite et pas foncièrement crédible vis à vis des rebondissements passés pour nous gratifier d'un final terriblement basique.
Mais l'intrigue aura quand même réussi à bluffer en majeure partie le spectateur, jusque dans l’enlèvement d'Alex par ces russes à qui seront destinés les œufs afin de faire pression sur Gabriel, mais hélas les trop nombreux retournements de situations entourant le dernier acte seront fastidieux et démontreront l'organisation d'un plan bien trop machiavélique pour rester plausible, sans que cela n'empêche l'ensemble de se suivre agréablement mais sans entrain, la faute à une réalisation assez molle jusque dans l'action et à une interprétation mitigée. En effet, si Morgan Freeman assurera le minimum syndical pour ainsi paraître crédible, tout comme Radha Mitchell dans le rôle d'Alex, Antonio Banderas aura du mal à rester fiable pour camper Gabriel, son attitude de bad guy latino n'ayant pas supporté le poids des des années, et son tandem avec Morgan Freeman n'aura aucun charisme pour impacter l'ensemble, l'humour ne venant même pas se mêler au débat.
Donc ce "The code" n'apportera pas grand-chose de neuf mais restera agréable à suivre malgré son twist payant mais peu vraisemblable dans sa globalité et le manque de force attractive de son tandem vedette !
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