Premier film de la collection "Avenue de l'horreur présente", "Sutures" est une petite série B pas désagréable, débutant comme un torture porn avant de prendre un virage plutôt efficace vers le slasher, mais malheureusement pas mal gâchée par son twist final assez mal venu...
Ce film réalisé par Tammi Sutton ("Killjoy 2: Deliverance from Evil", "Isle of Dogs") nous offre un joli casting avec quelques têtes pas inconnus comme Andrew Prine ("Chisum", "Le couloir de la mort", "Amityville II: le possédé"), Carlos Lauchu ("Stargate, la porte des étoiles", "Agent zéro zéro"), mais surtout la jolie Allison Lange (" Christina's House", "Gacy", "J.F. partagerait appartement 2", "Penance") et la splendide Kate French ("The L Word", "Les frères Scott") qui apportent un capital charme non négligeable à ce long-métrage. Le scénario débute de façon assez classique avec un sujet déjà exploité dans des films comme "Turistas", à savoir le trafic d'organes, pour nous convier à un torture porn comme on en voit (trop?) régulièrement depuis le succès des "Saw" et autres "Hostel". Cette première partie nous offre toutefois quelques beaux moments d'horreur graphique avec notamment le découpage d'un sein ou encore l'amputation d'une demi-jambe à la hache. "Sutures" va prendre régulièrement des partis pris assez audacieux en poussant par exemple le spectateur à éprouver une certaine empathie envers le méchant, interprété par un Carlos Lauchu, malheureusement trop souvent caricatural, le rendant un peu ridicule. Le film va dans un second temps prendre une direction assez inattendue en versant dans le slasher pur et dur de façon très convaincante. Mais toutes ces bonnes intentions vont malheureusement se retrouver ternies par un twist enlevant toute crédibilité au métrage... Bien sûr on est surpris par cette révélation finale, mais cela ne tient absolument pas la route! Quel dommage!
Reste au final un film à la photographie très soignée, aux actrices fort jolies, nous réservant quelques beaux moments d'horreur et qui se laisse voir agréablement, jusqu'à cette fin qui nous laisse tout de même un goût assez amer...
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