CRITIQUE DVD

Quelle claque !!!!! Ce sont les premiers mots qui me viennent à l'esprit après le visionnage de ce film coréen.

Et ça commence dés le début avec le générique nous montrant les enfants du couple jouant avec un élastique formant une toile d'araignée, petite métaphore de ce que sera le film ensuite et la toile se refermant peu à peu sur cette famille.

Passé le générique, l'intrigue se met doucement en place, nous présentant les personnages mais malgré tout, il y a ce petit quoi qui fait que j'ai réussi tout de suite à rentrer dans le film et je n'ai pas décroché jusqu'à la fin.

La première grande force du film, c'est son suspense constant. Comme je l'ai souligné précédemment, on ne décroche pas du film jusqu'à la fin. Le suspense monte crescendo pour atteindre son paroxysme dans le dernier tiers du métrage. Le réalisateur ose vraiment tout et ce que j'ai le + aimé dans le film c'est qu'il est vraiment imprévisible.

Mais ce qui frappe le + mis à part la mise en scène, qui est extrêmement soignée et particulièrement oppressante, c'est la modernité du métrage. Datant pourtant de 1960, ce film n'a quasiment pas pris une ride.

Et enfin, les acteurs sont particulièrement convaincant, en particulier le père de famille et la fameuse servante. J'ai trouvé leur jeu vraiment admirable.

Pour conclure cette critique, je tiens à remercier particulièrement Carlotta de nous avoir fait découvrir ce petit chef d'oeuvre coréen ainsi que la fondation de Martin Scorcese en charge de la restauration car sans eux, ce film aurait pu être à jamais perdu !!

Avant d'en venir au transfert en lui même, il faut savoir que jusqu'en 1982 on croyait le film perdu à jamais. Et c'est cette année là qu'on été retrouvés les négatifs originaux du film, mais il manquait 2 bobines. Et ce n'est qu'en 1990 qu'une copie d'exploitation complète du film a été retrouvée mais, manque de chance, elle était dans un état réellement exécrable et des sous titres anglais étaient incrustés à même la copie. Autant dire que le travail de restauration s'annonçait gigantesque.

Et, vu le résultat final, on peut dire que la qualité de l'image tiens du miracle. Les 85% du film (issus du négatif original et restaurés en haute définition) sont d'une beauté absolument exceptionnelle. Le noir et blanc est superbe, la définition vraiment excellente et on ne note que de très rares défauts de pellicule. Concernant les passages issus de la copie d'exploitation, là, malgré un réel travail, la qualité chute sensiblement. Mais malgré tout, cette édition reste absolument indispensable !!!

Le son a lui aussi eu droit à un joli travail de restauration. Proposé en coréen DTS HD MA Mono, les dialogues sont parfaitement clairs !!!

Même si l'on peut saluer l'initiative de l'éditeur de nous offrir des suppléments, on peut regretter qu'aucun ne traite réellement de la production et du tournage du film en lui même.

On commence par un documentaire de 48 minutes donnant la paroles à des cinéastes coréens celébres afin de nous parler du réalisateur. Ce documentaire se révèle passionnant de bout en bout et nous permet de nous rendre compte à quel point Kim Ki-Young (le réalisateur) a influencé les futurs générations de cinéastes en Corée.

On poursuite avec une chronique sur la restauration du film. Au lieu de nous expliquer clairement comment le film a été restauré, quelles ont été les embuches rencontrées, on nous montre durant prés de 30 minutes 5 séquences du film, avant la restauration, puis la comparaison avant/aprés, puis aprés la restauration. Et c'est tout !!!

On conclut par la bande annonce du film créée spécialement pour la sortie en salles du film l'été dernier.

Très beau packaging j'ai trouvé, qui reprend l'affiche ciné de la sortie de l'été dernier.

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