Parmi les films de Sushi Typhoon, "RoboGeisha" sort quelque peu du lot en nous offrant un spectacle plus comique et moins gore que les précédents films du label.
Ce gros délire signé par le réalisateur Noboru Iguchi ("The Machine Girl", "Mutant Girls Squad", "Karate Robo Zaborgar") est une nouvelle fois un petit budget généreux bourré d'idées bien barrées, mais un peu moins délirantes cette fois... On a tout de même droit à des jeunes femmes lançant des shurikens avec leur derrière, d'où en sort également des sabres ou encore à du lait maternel acide! Le film est essentiellement accès sur l'humour, assez gras, il faut bien l'avouer et est à prendre au millième degré. Toutefois, pour peu que vous adhériez à cet humour (Il vaut mieux regarder le film dans sa version originale!) bien particulier et au mauvais goût assumé, "RoboGeisha" devrait vous plaire, même si cela ne sera pas le film le plus marquant de Sushi Typhoon. Tout d'abord, le film est ici beaucoup moins gore que les autres et surtout le sang est malheureusement cette fois numérique et cela se voit énormément. Le peu de moyens se ressent pas mal, avec en particulier des effets spéciaux assez cheap. Ce n'est pas trop choquant car le film fait très cartoon, mais bon, on aurait préféré avoir des hectolitres d'hémoglobine comme on en a eu l'habitude avec les autres films... Pourtant, c'est Yoshihiro Nishimura, le réalisateur de "Tokyo Gore Police" et "Vampire Girl Vs Frankenstein Girl", qui est ici directeur des effets spéciaux! Il y interprète également un chef Yakuza, un rôle où il est assez méconnaissable. Vu qu'il est question de geishas, il y a bien entendu de jolies nipponnes avec dans les rôles principaux, Hitomi Hasebe ("Battle Royale II : Requiem") et Aya Kiguchi ("Ladies VS Warumen"), mais il y a aussi, dans les rôles des deux combattantes, affublées d'un masque en forme de phallus, Asami ("The Machine Girl") ou encore Cay Izumi ("Vampire Girl Vs Frankenstein Girl"), la femme chien de "Tokyo gore police", en somme un joli casting de demoiselles peu farouches, qui n'hésitent jamais à poser en tenues légères comme on peut le constater sur le net... Le réalisateur ira au fond de son délire en faisant même un clin d’œil sur la fin aux kaijū eiga, avec un monstre géant en forme de robo-château!
Pour moi, "RoboGeisha" est certes pour le moment, le moins bon des Sushi Typhoon, mais cela reste un spectacle particulièrement atypique et délirant. Un bon gros délire décomplexé typiquement japonais!
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