Jan Bonny peint le malaise conjugal. Georg est un flic apprécié, bon père et bon mari. Depuis qu'il a sauvé un collègue en opération, une promotion le guette, lui qui n'aspire qu'à la tranquillité. Son épouse rumine un sentiment de ratage. Aux enfants à qui elle fait la classe elle apprend à ne pas taper, mais, en privé, Anne explose régulièrement. Les coups s'abattent sur l'échine de Georg qui sait si bien la courber. Comme dans les films noirs, la violence est filmée plein champ. Une chose est sûre, les névroses de ces deux-là se complètent et s'attisent. Le film laisse un sentiment de malaise mais nous changera des sempiternels films sur les femmes battues.
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