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CRITIQUE DVD


COFFRET GRINDHOUSE - NUDE NUNS WITH BIG GUNS + SAMOURAI AVENGER + RUN ! BITCH RUN! (PACK)




Titre : Coffret Grindhouse - Nude Nuns With Big Guns + Samourai Avenger + Run ! Bitch Run! (Pack)

Version : Française
Auteur de la critique : flo001fg
Date de la critique : 06/01/2014

Cette critique a été visitée 904 fois. Aide

 

Editeur : M6 Vidéo
Année de sortie au cinéma : 2009
Date de sortie du DVD : 05/10/2011
Durée du film : 258 minutes


Résumé : Contient : - Au moment de prononcer ses voeux, Soeur Sarah est abusée, droguée et soumise par le clergé. Heureusement, avant de mourir suite à une injection mortelle de drogue, elle reçoit un message de Dieu lui demandant de se venger de ceux qui lui ont fait du mal. Avec Dieu et des armes, elle va retrouver et tuer ses tortionnaires. Seulement, ils engagent une armée de motards pour l’arrêter… - Bien qu’il soit aveugle, un homme prend le chemin d’une petite prison isolée où Nathan Flesher purge ses derniers jours de captivité. Dirigé par l’envie de se venger, Blind Wolf va être amené à affronter plusieurs maîtres de l’assassinat tout au long de son parcours… - Catherine et Rébecca, deux étudiantes catholiques, font du porte à porte pour réunir des fonds pour leur église. Peinant à démarcher les habitants, elles échouent devant la maison de Lobo, un dealer sadique, qui les séquestre. Lorsque Rébecca est tuée par Marla, la petite amie bisexuelle de Lobo, ce dernier décide d’emmener Catherine dans les bois pour s’amuser avec elle. Laissée pour morte par le frère attardé de Lobo, Catherine survit miraculeusement. À son réveil elle n’a qu’une obsession : leur faire payer…
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Avis Artistique
Avis sur le film :   (7/10)

"Run ! Bitch Run !" : 8/10

Cela faisait des mois que je fantasmais sur la bande annonce exceptionnelle de ce film au titre on ne peut plus accrocheur "Run ! Bitch Run !"... Tout un programme! C'est à Joseph Guzman ("Nude Nuns with Big Guns", "The Gift") que nous devons ce pur Rape and revenge complètement décomplexé. Le film suit à la lettre les codes du genre (viol violent et sadique suivi d'une vengeance tout aussi violente). Le réalisateur assume totalement son film, ne se censure pas et signe un vrai film d'exploitation. Alors attention tout de même, car le film est à réservé à un public averti! Les scènes érotiques sont nombreuses et crues (sans jamais tomber dans le porno!), la violence est omniprésente (mais limitée tout de même par le manque de moyens!), les méchants sont vraiment sadiques et certaines scènes sont carrément déviantes (il y a par exemple une scène de nécrophilie!). Mais il y a également une bonne dose d'humour noir comme souvent dans les Rape and revenge ("La Dernière Maison sur la gauche" par exemple!), ce qui contribue à rendre le film encore plus glauque et en même temps regardable, tout en faisant comprendre qu'il s'agit là tout de même d'un simple divertissement. Il est amusant de voir l'un des violeurs prendre son pied devant un film de Nunsploitation, dont le réalisateur a réalisé quelques scènes pour l'occasion, ce qui engendrera certainement son film suivant, au titre encore plus "bandant", "Nude Nuns with Big Guns"! Le jeu des acteurs est assez limité, mais les demoiselles sont pulpeuses et les salauds suffisamment convaincants en pervers. On notera la présence d'une musique très seventies, assez réussie et collant parfaitement à l'ambiance justement très seventies du métrage (alors que celui-ci se passe de nos jours!). Le dernier meurtre est vraiment mémorable et marquera à coup sûr les esprits pour longtemps, ce qui fait que "Run ! Bitch Run !" est un film que je ne suis pas prêt d'oublier!


"Nude Nuns with Big Guns" : 7/10

Pour son deuxième long métrage, Joseph Guzman ("Run! Bitch Run!", "The Gift") frappe fort en nous offrant un film grindhouse mêlant plusieurs types de films d'exploitation, avec un titre, en plus, hallucinant et une affiche des plus accrocheuses. "Nude nuns with big guns" est un pur concentré de sexe et de violence à réserver tout de même à un public averti et si possible connaisseur, car pour apprécier ce type de films, il faut bien entendu être indulgent à certains niveaux, notamment en matière de mauvais goût. De toutes évidences, Joseph Guzman est un amateur de cinéma d'exploitation, car on voit qu'il connaît bien son sujet et il respecte parfaitement les codes des genres qu'il exploite à fond ici. En effet, le film est un savant mélange de nunsploitation, de rape and revenge, de vigilante, de sexploitation, de drugsploitation et de bikesploitation, voir même de western spaghetti. Presque tout y passe! Les personnages sont évidemment très caricaturaux, avec en plus un casting de vraies gueules. L'Église est montrée ici sous un visage peu reluisant et tout est fait pour être le plus blasphématoire possible. De même la violence est frontale et les scènes à tendance érotiques assez crues, afin de choquer au maximum. Bien entendu, par contre, le scénario est des plus rudimentaires. Par rapport, à son court-métrage ayant inspiré le film, Joseph Guzman a eu la bonne idée de confier le rôle principal à l'actrice Asun Ortega ("Mio padre: Novità gennaio") dont le physique est tout de même beaucoup plus gracieux que celui de Aycil Yeltan ("Run! Bitch Run!"), relayée ici au rôle secondaire de Soeur Angelina, alors qu'elle tenait le rôle principal dans le court-métrage originel. Toutefois, le réalisateur a bien fait de la garder dans le casting car elle a un visage peu commun, mais pas inintéressant. David Castro ("La Défense Lincoln", "Two Brothers, a Girl and a Gun"), quant à lui, campe un méchant très convaincant, malgré un physique plutôt avantageux, aidé de la toujours très crédible Ivet Corvea ("Bloody Wedding", "Driving Bill Crazy") qu'on retrouve ici après son rôle mémorable de Marla dans "Run! Bitch Run!". Même si le film n'est pas parfait, le réalisateur s'en sort une fois de plus plutôt pas mal avec un budget très limité, mais au final on reste un peu sur sa faim et le résultat s'avère plus mitigé que sur son premier film.
"Nude nuns with big guns" est un film complètement décomplexé, tenant ses promesses en matière de sexe et de violence, mais il manque un petit quelque chose pour en faire un film vraiment culte.

"Samourai Avenger" : 5,5/10

Suite au succès du diptyque "Grindhouse" de Quentin Tarantino et Robert Rodriguez, les éditeurs se sont rués sur le créneau pour nous offrir des films dans le même style, alliant sexe, violence et mauvais goût assumé...
"Samurai Avenger : The Blind Wolf" est un film destiné aux amateurs de cinéma Bis, réalisé par un fan de cinéma de genre. Kurando Mitsutake ("Monsters Don't Get to Cry") est ici l'acteur principal, le réalisateur et le scénariste de ce film faisant référence aussi bien aux Chanbara qu'au Western Spaghetti. Avec son vengeur aveugle et armé d'un katana, on pense évidemment aux "Zatoichi", référence évidente, mais aussi à la série des "Baby Cart" pour ses combats ô combien sanglants et le fait que le héros se balade à un moment du film avec un bébé... Les références au Western Spaghetti sont aussi bien entendu évidentes, mais le réalisateur ne s'arrête pas là et va jusqu'à faire intervenir des zombies et à verser dans le « Rape & Revenge »... Un gros délire en somme, qui souffre malgré tout de son budget très limité et d'acteurs pas toujours très convaincants. Même si cela peut faire parti du charme du film, les effets spéciaux sont très moyens et prêtent plus à rire qu'autre chose... Mais il faut dire qu'à aucun moment, il ne faut prendre ce film au sérieux, d'ailleurs personne ne le fait dans le film. Le réalisateur nous offre également quelques filles dénudées, élément indispensable à ce genre de films, mais on peut regretter qu'il ne soit pas allé un peu plus loin dans l'excès. Plus de sexe, plus de sang, plus de sadisme aurait été le bienvenue pour satisfaire pleinement les aficionados... Les autres, non initiés au cinéma Bis, risquent en revanche de rester dubitatif, voir consterné devant ce spectacle bien barré. Le film aurait par contre gagné à nous proposer également des combats plus crédibles et mieux chorégraphiés, en gros à nous en mettre plein la vue. Au lieu de ça, on a affaire à des combats assez mollassons et trop vite expédiés, pratiqués de plus par des acteurs ne donnant pas vraiment l’impression de savoir se battre. L’ensemble frise ainsi souvent la série Z, mais ce qui en soit n’a rien de choquant pour un grindhouse...
Un film à voir si possible entre amis connaisseurs de cinéma de genre, mais qui ne laissera pas un souvenir impérissable !


 
Avis Technique
Avis sur l'image :   (2/3) Avis sur le son :   (2/3)

"Run ! Bitch Run !" : La qualité de l'image est très correcte et respecte bien la photographie volontairement crade et le grain indispensable à ce genre de films. Format 1.77, 16/9ème.

"Nude Nuns with Big Guns" : La qualité de l'image est très correcte et respecte bien la photographie volontairement crade et le grain indispensable à ce genre de films. Format 1.77, 16/9ème.

"Samourai Avenger" : Qualité d'image très correcte volontairement dégradée par moments pour donner l'effet grindhouse. Format 2.35, 16/9ème.

"Run ! Bitch Run !" : Bonnes pistes dolby digital 2.0 en anglais comme en français, mais il est tout de même recommandé de voir le film en vo!

"Nude Nuns with Big Guns" : Bonnes pistes dolby digital 2.0 en anglais comme en français, mais il est tout de même également conseillé de voir le film dans sa version originale...

"Samourai Avenger" : Cette édition contient de bonnes pistes françaises et anglaises Dolby Digital 2.0 et 5.1, mais la version originale est une nouvelle fois tout de même conseillée.

Avis sur les bonus & l'interactivité :   (3/3) Avis sur les visuels :   (1/1)

En dehors de "Nude Nuns with Big Guns", qui nous offre le court-métrage ayant inspiré le film, que l'on pouvait apercevoir en partie dans le précédent film du réalisateur, les trois titres nous proposent une interview de Laurent Aknin, nous expliquant ce que sont le cinéma grindhouse et le cinéma d'exploitation, un bonus donc commun aux trois DVD et d'autre part une analyse de chaque film. Chaque DVD nous offre autrement les bandes annonces des deux autres films en avant-programme, mais malheureusement pas celle du film en question...

Le gros plus de ce coffret, qui en fait un achat prioritaire par rapport aux éditions Blu-ray, qui de toutes manières ne nous offrent pas une qualité véritablement supérieure, c'est la présence d'une galette supplémentaire nous proposant un documentaire intitulé "American grindhouse" d'une durée de 75 minutes, permettant de découvrir les origines du cinéma grindhouse et d'exploitation, avec notamment l'intervention de réalisateurs tels que Joe Dante, William Lustig ou encore John Landis...

Le coffret en carton assez fin, regroupe les 4 DVD dans des boîtiers type Amaray transparents avec chacun de splendides jaquettes très grindhouse. Les sérigraphies des différentes galettes reprennent chacune les visuels des affiches proposées.


Note finale :

  (15/20)


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