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Titre
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Carol Reed : Huit heures de sursis + Week-End + La grande escalade + L'héroïque parade (2 Blu-ray + 4 DVD)
Version :
Française
Auteur de la critique :
sapiens
Date de la critique :
25/02/2015
Cette critique a été
visitée
244 fois.
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Editeur : Elephant Films Année de sortie au cinéma : 1938 Date de sortie du DVD : 21/10/2014 Durée du film : 396 minutes
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Résumé :
* Huit heures de sursis (1947-116'):
En Irlande, au début du 20è siècle. Johnny McQueen est l’un des militants les plus importants du Sinn Fein, qui combat pour l’indépendance de l’Irlande. Afin de se procurer des fonds, il attaque une banque avec deux complices. Recherché par la police, il erre seul, la nuit, dans le port de Belfast…
* Week-end (1938-90'):
Un long week-end, c’est presque des vacances ! C’est en tout cas ce que pensent les anglais, prompts à profiter de leurs quelques jours de congés pour oublier leur quotidien en allant à la mer. Mais ce n’est pas le cas de Stephen Howard, qui vient de perdre sa femme en plein accouchement. Catherine, son infirmière, s’apprête elle aussi à partir en week-end et à rejoindre son fiancé sur le littoral. Mais, touchée par son chagrin, elle se demande rapidement si elle a bien fait de laisser le jeune veuf seul.
* La grande escalade (1938-90'):
Diana trouve un travail dans une agence de mode. Elle y fait la connaissance d’un riche et galant jeune homme, Nicky qui tombe immédiatement sous son charme. Afin de la séduire, il prend un pseudonyme pour travailler avec elle. Mais cette attention toute particulière du jeune homme attise la jalousie de sa prétendante la plus éprise : Lady Constance, bien décidée à mettre le grappin sur le playboy, uniquement pour son argent. Mais le frère de Diana, un bûcheron peu commode, veut forcer les choses afin que sa sœur épouse Nicky. Il leur organise une ascension dans les Alpes suisse, où tout ce beau monde va se retrouver.
* L’héroïque parade (1944-100') :
Juin 1940, suite au désastre de Dunkerque, l’armée britannique mobilise les civils pour leur apprendre le dur métier de soldat. Parmi eux, sept jeunes conscrits se retrouvent sous les ordres du lieutenant Jim Perry et du sergent Fletcher en charge de leur dispenser un entraînement intensif qui va durer des mois. A l’issu de celui-ci, les hommes seront envoyés sur le front. Seront-ils prêts à temps pour faire face à l’ennemi ?
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(7.5/10) |
Elephant Film a eu la bonne idée de mettre en avant le cinéaste anglais Carol Reed, trop peu connu en France si ce n'est pour son chef d'œuvre "Le troisième homme". De ce coffret seul "Huit heures de sursis" avait déjà été édité en France, les 3 autres films sont totalement inédit.
8/10 Huit heures de sursis
Carol Reed fut un des premier a oser aborder le problème irlandais au cinéma, ce qui ne sera pas pour plaire à la censure de l'époque qui attribueront de justesse le certificat d'exploitation au film. Un courage d'autant plus grand que le film est anglais. Même s'il évite soigneusement de parler des motivations politiques de ces révolutionnaires de l'ombre, il en fait néanmoins un portrait humain de ses personnages que le reste de la population soutiens en silence sans oser s'afficher avec eux. Le film lança la carrière internationale de James Mason et l'esthétisme expressionniste des rues de Belfast de nuit annonce déjà celui du futur chef d'oeuvre du cinéaste: "Le troisième homme". Il faut aussi noter les plans surréalistes de James Mason quant il délire, qui influenceront un jeune cinéaste nommé Roman Polanski.
7.5/10 L'héroïque parade
Il ne faut pas se voiler la face, ce film tourné en 1944 est bien un film de propagande. Un film dont le but est de stimuler l'enrôlement dans l'armée, mais aussi de rassurer les proches des soldats qui parfois n'ont pas de nouvelles ou qui se demandent qu'est-ce qu'ils font ? Il n'y aura donc aucune image choquante dans ce film et on ne verra presque aucun ennemi. Le but est bien de montrer les avantages de l'armée, qui soude les hommes, les rends égaux, virils et forts. Le film est d'ailleurs presque traité comme une comédie. Carol Reed parvient tout de même à éviter toute les lourdeurs de ce genre avec brio. David Niven est en tête d'affiche et un nouveau nom apparait en petit comme scénariste, un certain Peter Ustinov, qui joue le rôle du propriétaire d'un café français au maghreb, mais dont l'accent n'est pas très convainquant.
7/10 Week-end
La notion de congés payés est une révolution sociale lorsque ce film est tourné et devient immédiatement un sujet d'actualité potentiel pour faire un film. En dehors de l'armé, c'est peut-être un des seul sujet où le mélange des classes est possible et Carol Reed va l'exploité dans cette comédie. Un film à l'humour british, mais qui se brode autour d'un drame, celui de la perte de la femme de Stephen Howard. On remarquera la jolie Margaret Lockwood qui sera la même année l'héroïne du plus célèbre film anglais d'Alfred Hitchcock: "Une femme disparait".
6/10 La grande escalade
Ce film est une tentative assez inattendue de la part de Carol Reed de faire concurrence à l'âge d'or de la comédie américaine. Le rythme est effréné et forcé par moment. Cette frénésie ne fait malheureusement pas mouche à tous les coups, mais on ne boudera pas quelques bons gags et quelques scènes digne des Marx Brothers tel celle du ventilateur. Finalement il faudra se rendre à l'évidence, laissons le slapstick aux américains et l'humour british aux anglais.
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