Riz amer est d'abord une étude de milieu, celui des mondines qui tous les ans viennent travailler pendant quelques semaines dans les rizières piémontaises. Le réalisateur montre la condition des femmes chargées du repiquage du riz dans la plaine du Pô et souligne l'exploitation de la main d'oeuvre par les gros propriétaires terriens. Sur ce support documentaire se développent une intrigue amoureuse et une fiction policière, à vrai dire un brin datées. De Santis donne à certaines séquences de son film des allures de roman-photo avec les clichés obligés, le mauvais garçon corrupteur, le brave garçon travailleur. On a quant même plaisir à retrouver Silvana Mangano et Vittorio Gassman.
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