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Le coup de l'escalier est mis en scène en 1959 par Robert Wise, véritable touche à tout et cinéaste majeur à qui l'on doit des films aussi différents que Le jour où la Terre s'arrêta, La mélodie du bonheur ou encore La maison du diable.
Le coup de l'escalier est un film d'un genre encore différent puisqu'il s'agit d'un pur film noir. C'est même précisément un film de casse puisque l'objectif est de cambrioler, de nuit, une banque.
Ce long métrage est intéressant pour de multiples raisons. D'abord, le film est très bien mis en scène avec un montage "coup de poing" et bénéficie d'une très beau noir et blanc.
Par ailleurs, le film ne s'intéresse pas tant au casse en lui-même qu'aux raisons qui motivent ces trois personnes à réaliser ce rapt. On appréciera le développement des trois personnages, qui ont chacun leurs raisons et leurs "démons".
Et puis, clairement, le film s'attaque à un élément très sensible à l'époque : le racisme. Si l'entreprise des 3 hommes a de grandes chances d'échouer, c'est en raison du racisme ambiant de l'un des très personnages. On ne peut pas dire que c'est l'ambiance cordiale au sein du groupe. Loin s'en faut.
Quelques mots au sujet de la distribution. Les différents acteurs sont très bons, en particulier Robert Ryan dans le rôle de ce vétéran de la deuxième guerre mondiale, grisé de ne pas réussir à s'insérer dans la société. Le personnage raciste qu'il interprète est toutefois plus ambigu qu'on l'imagine.
Au final, voilà un film noir tout à fait appréciable qui prouve une fois de plus tout le savoir-faire de Robert Wise.
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