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Titre
:
Nous nous sommes tant aimés - Version restaurée
Version :
Française
Auteur de la critique :
bourdaisière
Date de la critique :
25/04/2016
Cette critique a été
visitée
14 fois.
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Editeur : StudioCanal Année de sortie au cinéma : 1976 Date de sortie du DVD : 28/09/2004 Durée du film : 120 minutes
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Résumé :
Trente ans déjà... Les derniers épisodes de la guerre, de la Résistance italienne contre le nazisme... Gianni, Nicola et Antonio sont trois amis... Mais, la guerre finie, la paix sépare le trio. L'un, Nicola, est marié et professeur dans une petite ville de province. L'autre, Antonio, brancardier dans un hôpital de Rome. Le troisième, Gianni, avocat-stagiaire chez un grand du barreau.
Mais dans l'Italie de l'immédiate après-guerre, il est difficile de réussir avec des idées de gauche : communistes et socialistes sont écartés du gouvernement par les émocrates-chrétiens.
Chacun des trois amis va donc suivre sa propre voie selon son caractère et le hasard des rencontres.
Les années passent. Nicola, Antonio et Luciana se retrouvent par à coups et par hasard : au détour d'une rue, d'une émission de télévision, d'une liaison éphémère... Le temps des bilans est arrivé.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8/10) |
Trois camarades, frères d'armes pendant la résistance, attachés au même idéal de justice et de progrès social, célèbrent la fin de la guerre et la chute du fascisme en Italie. Gianni termine ses études de droit à Rome. Nicola enseigne dans un lycée de province. Antonio se retrouve modeste brancardier-infirmier. C'est une période d'espoir et d'euphorie : la monarchie est remplacée par la république. Le temps grignote l'enthousiasme. Gianni devient fondé de pouvoir d'un brasseur d'affaires sans scrupules dont il épouse la fille, insignifiante, stupide mais riche. Nicola végète dans son trou, anime des séances de ciné-club pour glorifier l'essor du mouvement "néo-réaliste" italien que les notables locaux attaquent violemment.
Le film est une chronique de l'Italie vue à travers trois destins plutôt médiocres et l'évolution du cinéma de la péninsule. Car aux références politiques s'ajoutent des références cinématographiques dont un hommage à la mémoire de Vittorio De Sica, qui est mort alors que la fin du film était au mixage mais qu'il avait eu le temps de voir dans une copie de travail. Le cinéaste apparaît dans un document enregistré par Ettore Scola lors d'une manifestation organisée par le journal Paese Sera dans laquelle De Sica explique à une foule d'enfants comment il a réussi à faire pleurer le petit garçon dans le film Le Voleur de Bicyclette.
Nous nous sommes tant aimés est une chronique à l'italienne qui, à travers le parcours de trois anciens camarades résistants, alterne avec justesse, humour, amour et désillusions : un film qui a placé Ettore Scola sur le devant de la scène du cinéma italien.
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