Un homme arrive dans un petit village de l'ouest américain à la tête d'un convoi de vivres. Mais au moment de repartir, il se fait prendre à partie par les hommes du propriétaire des terrains environnants pour une simple histoire de sel. Dès lors, il sera traîné par terre, méprisé, incité à quitter le pays et même accusé injustement de meurtre. Pourquoi lui en veut-on? C'est ce qu'il va tenter de découvrir en restant au village. Mais en fait, ne souhaitait-il pas lui-même rester au village pour une autre raison..?
L'homme de la plaine - The man from Laramie - est un western un peu atypique: si la trame de l'histoire n'est pas si originale que celà, le traitement, lui, est assez différent de ce que l'on a déjà vu. Pas de fusillades à tout va ou de règlements de comptes, le héros, incarné par un James Stewart au mieux de sa forme, est un homme simple et sage qui privilégie le dialogue au duel, alors que ses ennemis sont tout le contraire: cupides, cruels et médiocres. Le film est d'ailleurs par moment d'une violence psychologique inouïe et nous fait adhérer sans hésitation à la quête noble du héros. Bref, ce film réalisé par un des plus grands réalisateurs américains -Anthony Mann ("Winchester 73", "Le cid", "Les héros de Telemark", "La chute de l'empire romain") - est, vous l'aurez compris, un très bon western que je recommande chaudement.
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