Deux policiers -un américain élevé au Japon et un d'origine japonaise élevé aux USA- font équipe pour faire cesser les méfaits d'un ponte de la drogue nippon venu à Los Angelès y faire rêgner sa loi. L'affaire est simple mais l'action est au rendez-vous, avec d'un côté de la balance, les muscles puissants de Dolph Lundgren et de l'autre, la souplesse olympique de Brandon Lee. Le mal étant quant à lui interprété par Cary-Hiroyuki Tagawa -la sale bobine japonaise du cinéma américain- et le charme, par la plantureuse Tia Carrere, gonflée à bloc. Tout cela fait évidemment très américain, très artificiel et très cliché, cependant quelques scènes valent le coup d'oeil et font un spectacle globalement correct. Le tout est de ne pas attendre de l'histoire de révélation sur la réalité des activités des yakuzas aux Usa, ni de détail sur le bushido: prendre tout comme ça vient, voilà comment il faut déguster ce plat, en fait davantage hamburger que plateau de sushis.
Avis
Technique
Avis
sur l'image :
(1.5/3)
Avis
sur le son :
(1/3)
Format 1.85 simple offrant une image très colorée, correcte dans l'ensemble bien qu'assez granuleuse.
DPL 2.0 en V.F, V.O et version italienne. Le son est clair, les dialogues ressortent bien, la musique un peu trop forte par moment mais rien de très gênant.
Avis
sur les bonus & l'interactivité :
(1/3)
Avis
sur les visuels :
(0.5/1)
Le menu est très décoratif mais sans effets exceptionnels. Interactivité standard et bonus minimum: la bande-annonce.
Joli visuel de jaquette présentant Dolph Lundgren en pleine pose méditative pré-martiale dans le dos duquel se tient debout, un Brandon Lee en pseudo-position de combat défensive. L'image est esthétique, de même que la typo du titre dont la forme rappelle celle des petits ponts japonais. A part ça, la galette est conforme à la majorité des productions de la Warner Bros, à savoir sans sérigraphie mais porteuse du titre en "couleur DVD", dépoli sur fond lisse. C'est assez bien réussi, mais ça ne vaut pas une belle image tout de même.