Jaquette H.R.
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Titre
:
Hot spot - Edition 2003
Version :
Française
Auteur de la critique :
Gaulhenrix
Date de la critique :
23/04/2003
Cette critique a été
visitée
1115 fois.
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Editeur : MGM Année de sortie au cinéma : 1990 Date de sortie du DVD : 15/04/2003 Durée du film : 123 minutes
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Résumé :
Harry Madox arrive à Taylor, une petite ville paisible et assoupie du Texas. Beau garçon, sûr de lui, il est vite engagé par George Harshaw, vendeur de voitures d'occasion. Harry fait ainsi la connaissance de Gloria Harper, la secrétaire-comptable, jolie jeune fille douce et réservée, ainsi que de l'épouse de son patron, Dolly, une blonde ravageuse, bien plus jeune que son mari. Chargé d'accompagner Gloria, qui doit encaisser les traites en retard d'un client récalcitrant, Frank Sutton, Harry découvre que c'est la jeune fille qui les règle. Il n'en souffle cependant pas mot à Harshaw.
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(9/10) |
Une petite ville du Texas faussement endormie sous une chaleur accablante, un étranger de passage Harry Cadox (Don Johnson) qui décide d’y faire halte et se retrouve impliqué dans des affaires douteuses, avec des personnages complexes, liés à une banque située au cœur de la ville et face à deux femmes, l’une, l’ingénue Gloria (Jennifer Conolly), l’autre, la machiavélique (Virginia Madsen) – mais sont-elles vraiment ce qu’elles paraissent être ? Tous les ingrédients sont réunis pour préparer un polar de choix.
Cette réalisation (1990) de Dennis Hopper – auteur du fameux "Easy Rider" – est assurément un excellent film noir. Certes, personnages et situations ont été vus et revus dans bien des films mais celui-ci est particulièrement réussi pour une double raison.
D’abord, grâce à une réalisation qui traduit avec bonheur l’atmosphère pesante de la ville (chaleur lourde, conflits sous-jacents, personnages ambigus) dans le rythme même du film qui prend son temps, musarde, comme si se hâter allait rendre cette chaleur plus poisseuse encore ; rythme parfaitement illustré musicalement par de vieux blues nonchalants.
Ensuite, grâce à la construction même du film qui oppose l’assurance du personnage principal (qui commente en voix off les événements avec une grande autosuffisance) à une situation toujours plus complexe et difficile à maîtriser à mesure que se déroule le film, notamment dans ses rapports avec les deux femmes.
La dernière demi heure, trouble, ambiguë et cynique à souhait, débouche d’ailleurs sur un dénouement inattendu qui démonte le jeu des apparences et renvoie chacun à sa vraie nature.
Un film « noir » sans prétention et très recommandable !
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