|
|
Titre
:
The Patriot : Le chemin de la liberté - Superbit
Version :
Française
Auteur de la critique :
Tyler
Date de la critique :
31/05/2003
Cette critique a été
visitée
1493 fois.
|
Editeur : Columbia / Tristar Année de sortie au cinéma : 2000 Date de sortie du DVD : 28/08/2002 Durée du film : 158 minutes Acteurs: Mel Gibson Tchéky Karyo
|
|
|
|
Résumé :
1776, Caroline du Sud. Le conflit entre les indépendantistes et les Anglais semble inévitable. Benjamin Martin, qui connaît trop bien les horreurs de la guerre, ne veut pas s'en mêler. Mais quand les Anglais, aux portes de sa plantation, s'en prennent à sa famille, il n'a plus le choix. Guidé par son désir de vengeance, il fera sa propre guerre...
|
|
|
|
Avis
Artistique |
|
Avis
sur le film : |
(4.5/10) |
Tout juste 1 an avant la sortie de Pearl Harbor dont il est le grand frère, Patriot sortait sur nos écrans sous la forme d'une fresque guerrière qui prend déjà des libertés déraisonnables avec la vérité historique. Plusieurs profs d'histoire ont du avoir des crises cardiaques en le voyant. Au nom du sacro-saint droit à la fiction, on va prendre une période phare et tragique des états-unis (la guerre d'indépendance, le début de la seconde guerre mondiale) et on va construire des romances guerrières où se sont surtout les clichés Hollywoodiens qui prédominent.
D'ailleurs Pearl Harbor et Patriot ont la même construction, une organisation tripartique avec :
1 : Présentation des personnages (triangle amoureux et grande Love-story pour Pearl / conflit père-fils pour Patriot).
2 : L'attaque (Attaque du port pour Pearl / agression des anglais pour Patriot). Il est intéressant d'ailleurs de noter qu'immédiatement les scénaristes ne supportent que l'Amérique perde. Ainsi, les deux beaux gosses de Pearl foutent une branlée à quelques japonnais avant la fin de l'attaque - rappelons pour les non spécialistes que les américains ont perdu la bataille de Pearl Harbor - tandis que Gibson massacre une groupe d'anglais juste après la mort d'un de ses fils. De très loin la meilleur scènes du film.
3 : La riposte (l'opération Doolittle pour Pearl / la vengeance de Gibson via son investissement dans la guerre d'indépendance.)
Que faut-il retenir de ses aventures guerrières ? Eh bien que l'amérique a la mémoire courte et qu'elle préfère se constituer des oeuvres idéalisées pour réécrire son histoire à sa propre façon, une façon incontestablement clean. L'ennemi étrangers -Anglais ou Japonais- est vu comme la menace ultime. La vision de la guerre qui se dégage de ces deux oeuvres est identique : l'appel aux armes est massivement suivi. Au programme : héroisme, exaltation du patriotisme, propagation de la foi nationaliste et surtout le Happy end ! Comment peut-on finir un film comme Patriot sur un happy end (Gibson a perdu au moins dix fils sur les trois heures de projection !) comment un film intitulé Pearl Harbor peut-il finir bien du point de vue américain ? Finalement, sous leurs talents de faiseur de Blockbusters, Michael Bay et Roland Emmerich ne sont pas des spécialistes des films d'action mais plutôt des génies de la science FICTION, des films où les américains ils gagnent tout le temps même quand ils ont perdu dans la réalité vraie.
|
|
|
|
|
Commentaires concernant cette critique
|
il n'y a pas encore de commentaire sur cette critique
si vous souhaitez poster un commentaire : connectez-vous
|
|
|
|
|
Revenir
à la page d'accueil de la rubrique critique -
|