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Ce troisième opus de la série des « Austin Powers » reprend l’intrigue très exactement où s’était arrêté le précédent. Bref rappel : le Dr Denfer a été vaincu. Lui et son complice, Mini-moi, sont enfermés. Mais ils s’évadent et, associés à Goldmember, ils entendent devenir, selon une expression consacrée, « les maîtres du monde ».
D’emblée, une séquence époustouflante de violence et d’inventivité parodie les films d’action et nous met l’eau à la bouche par son impact et sa chute humoristique. Et l’on se dit que le film s’annonce plein de promesses…
Malheureusement, la suite ne maintient pas le même rythme et l’intérêt s’émousse peu à peu en lourdeurs, en redites et en autocitations ou autoréférences aux films précédents.
On retiendra pourtant, en plus du début tonitruant et vraiment époustouflant du film, l’apparition de célébrités venus faire un clin d’œil aux spectateurs (Tom Cruise, Gwyneth Paltrow, Kevin Spacey, Spielberg, Danny de Vito, John Travolta, etc.). On songe également à une scène scabreuse très réussie (celle-ci !) bâtie sur un jeu d’ombres fort leste. Dans le même éloge, on ajoute la révélation finale en forme de réconciliation ( ? ) entre les deux ennemis. Il est juste, enfin, de rendre hommage à Mike Myers toujours aussi étonnant en Austin Powers et superbe acteur !
A moins d’être un inconditionnel de la série, il faut bien reconnaître que cela fait peu, même si les décors sont toujours aussi luxueux, kitsch, baroques et délirants à souhait et si les figurants, en mouvements perpétuels, maintiennent un rythme trépidant. Le reste du temps, l’attention n’est pas vraiment soutenue par des plaisanteries trop souvent scatologiques ou urologiques. Il faut savoir, d’ailleurs, que le film avait, à l’origine, une durée de 150’, qui a été réduite ensuite à 90’. Malgré cela, on a encore l’impression de longueurs…
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