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Titre
:
Le règne du feu
Version :
Française
Auteur de la critique :
resident evil
Date de la critique :
12/10/2003
Cette critique a été
visitée
534 fois.
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Editeur : Touchstone Année de sortie au cinéma : 2002 Date de sortie du DVD : 05/03/2003 Durée du film : 98 minutes
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Résumé :
Londres, 2020 : lors de travaux souterrains, une équipe d'ouvriers découvre une galerie désaffectée... dans laquelle Quinn, jeune aventurier de 12 ans, est le premier à s'engager ! En son fond, sommeille depuis des siècles un dragon monstrueux que leur intrusion va réveiller...
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Avis
Artistique |
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Avis
sur le film : |
(8.5/10) |
Vu le sujet du film on pouvait s'attendre à un énorme blockbuster bourrin très second degré. Et bien non et le résultat s'avère surprenant.
Imaginez que la situation surréaliste décrite dans le film arrive vraiment (faites un effort c'est pas facile), imaginez que 50 ans plus tard un réalisateur décide de faire un film sur le sujet en adoptant une approche réaliste quasi-documentaire. Le résultat serait sûrement très proche de ce film.
Car c'est le réalisme qui est mis en valeur ici, le réalisateur ne s'attarde pas sur les dragons mais plutôt sur les survivants : en clair comment des humains peuvent vivre sous la domination des dragons. Les personnages sont tous exceptionnels : Christian Bale est parfait en meneur de résistants, Mattew Mc Connaughey prouve qu'il est très à l'aise dans le film d'action et la belle Izabella Scorupco (aaaaah Goldeneye...) hérite d'un rôle de femme forte à milles lieux des habituelles potiches qui décorent les grosses productions habituelles.
L'histoire tient bien la route et le récit se partage entre scènes d'actions et passages plus intimistes qui donnent vraiment de l'authenticité aux personnages.
Les scènes d'actions sont peu nombreuses mais si elles atteignaient cette qualité dans chaque film, ce serait énorme. Le spectaculaire et le grandiose sont de mise ici (même si les effets spéciaux parfois ne suivent pas, la faute au budget trop serré).
C'est justement par économie que Rob Bowman opte pour une idée attrayante : les dragons sont quasiment absents du film (dans la première partie). A l'instar du requin des Dents de la mer ou du monstre d'Alien, les dragons ne sont pas entièrement montrés (un bout de queue par-ci par-là, un crachat de flammes, un grognement lourd...). Pendant la majeure partie du film on ne les voit pas on les aperçoit (souvent en plan très court). La tension en est d'autant plus grande. La réalisation est très efficace et fait preuve d’un sens visuel remarquable. Rob Bowman, après ses années X-Files (le film et de nombreux épisodes de la série) continue dans sa lancée et devient un réalisateur très prometteur.
Même si la fin est trop vite expédiée, Le règne du feu est une excellente surprise. Je dirais même que Le règne du feu est sans doute un des meilleurs films de l'année 2002. Vraiment épatant à tous les niveaux, fourmillant de bonnes idées de mise en scène, avec un bon scénario joué par des acteurs justes : que demander de plus ?
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