A l'origine, "Inspecteur Gadget" est un dessin animé franco-japonais créé en 1983 par Bruno Bianchi, Andy Heyward et Jean Chalopin (de leur association naîtra également deux autres séries animés cultes dans les années 80, à savoir: "Ulysse 31" et "Les mystérieuses cités d'or").
Le public s'enthousiasma pour cet inspecteur robotisé, accompagné d'une voiture multi-fonctions, incompétent et accumulant les gaffes. S'il parvient à arrêter les bandits, c'est toujours grâce à l'aide, anonyme, de sa nièce Sophie et du chien Finot.
Derrière tous ces crimes, le docteur Mad, un génie du mal d'identité inconnu (jamais son visage a été dévoilé), et ceci depuis le premier épisode.
En 1999, les studios américains Disney rachetèrent les droits de cette série pour l'adapter au cinéma. Matthew Broderick ("Godzilla", "Ladywake") dans le rôle de l'inspecteur Gadget, Rupert Everrett est le docteur Mad et Michelle Trachtenberg ("Buffy contre les vampires") interprète Sophie.
Certains éléments du dessin animé seront supprimés. Par exemple: Gadget stupide et tête en l'air est doté de sentiments et est capable de conclure seul une enquête, Sophie n'apparaît que trop rarement, le visage du docteur Mad est dévoilé et la gadgeto-mobile parle.
Malgré tout, le film remporta un joli succès qui fait que, en 2002, sorti, directement en vidéo et DVD, cet "Inspecteur Gadget 2".
Beaucoup plus fidèle à l'atmosphère de la série que son prédécesseur, "IG2" (sont titre abréviatif) bénéficie du savoir-faire d'Alex Zamm (habitué aux productions Disney depuis "Rendez-vous à la maison blanche", "The Pooch and the Pauper" et "Chairman on board"), de l'arsenal comique de French Stewart ("Top Chrono", "Maman, je suis seul contre tous") - en Gadget plus vrai que nature, de la présence d'Elaine Hendricks (la partenaire robotique de l'inspecteur), d'excellents effets spéciaux numériques et mécaniques (faisant agréablement penser aux dessins animés de Tex Avery), et de l'omniprésence de Sophie et Finot, dont leur légendaire complicité étaient les éléments principaux des épisodes animés.
En raison d'un évident manque de temps (et d'argent surtout), certains éléments visuels sont incohérents mais, rien de celà n'empêche ce film da passer de bons moments, qui ne manquent pas d'idées....
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