flanqué d'un scénario un peu bancal (un entraineur des services secrets part sur les traces de l'un de ses anciens élèves, devenu une machine de guerre incontrôlable)
traqué vaut surtout pour quelques scènes qui offrent une épure de tout l'art friedkinien. Si d'un côté, il accomplit son travail façon " minimum syndical ", de l'autre, il tourne en contrebande les deux ou trois scènes qui l'intéressent, comme cette longue poursuite dans les rues de Portland entre deux hommes fauves qui se reniflent et qui démontre combien friedkin demeure un grand cinéaste des trajectoires et de l'espace. Chez lui, pas de détour par la fable, pas de fuite douce vers des univers parallèles ou mentaux, mais un monde ultra-réaliste et violent filmé au premier degré. Ici, plus de différence entre l'art de la guerre et sa mise en pratique. Du sang partout, de la bestialité

belle définition même si l'on s'attendait à mieux. les plans serrés regorgent de détails mais les cadrages plus larges semblent un peu legers au niveau du piqué. La colorimétrie,en revanche absolument parfaite, nous plonge dans les différentes ambiances du film: La guerre au début avec sa forte dominante orangée et la froideur de la traque ensuite, couleur acier. Contrastes tranchants comme la lame d'un rasoir.

quatres bandes sonores cataclysmiques d'une intensité redoutable. La piste DTS est un petit cran au-dessus des autres et entretient à merveille la tension du film grâce à des souffles rauques balancés par intermittence sur les canaux arrière. Une bande sonore remarquablement travaillée.Eprouvant!

Bande annonce, commentaire audio du réalisateur,portrait de William Friedkin (59'), documentaire découpé en quatre parties intitulé "Au coeur de traqué", making of en VOST (15'), bandes annoces et séquences inédites (9').Tout en VOST

BIEN

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