Quel dommage que ce film soit sorti dans la plus grande confidentialité ! Certes, son esthétique à la Matrix trahie dès l'affiche n'a pas dû l'aider puisque les vrais Matrix sont sortis à la même époque. Et pourtant, ce film au budget plus que limité au vu de la célèbre trilogie est bien meilleur que les deux derniers opus de celle-ci. Inspiré de l'univers de 1984, de Farenheit 451, du Meilleur des Mondes, voire un peu de Dark City, stylisé (peu être un peu trop, mais ça a de la gueule) avec goût, et surtout porté par un scénario fort, ce film aurait mérité un succès plus grand. A Libria, les émotions sont interdites et annihilées par l'absoption d'une drogue censée empêcher les conflits. Cependant, tous les contrevenants sont passibles de la peine de mort. Le récit s'attache à relater l'évolution d'un garant de la loi quand un jour il ne peut prendre sa dose. Bourré de références, truffé de scènes d'action inédites et bien emballées, c'est d'une ode à l'humanité qu'il s'agit.
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